Les
inspections désordonnées du mapaq
Les dernières
semaines on a vu plein de posts sur fb de rescues-chats qui se sont fait
inspecter par le mapaq. J’ai mon opinion là-dessus mais j’aimerais avoir la
vôtre.
1. Les inspectrices disent toujours en
arrivant à l’improviste qu’elles ont eu une plainte.
Rien de plus faux. Même si les plaintes sont supposées
être confidentielles, les stats que le mapaq essaie de nous donner sur le
nombre de dénonciations est impossible à vérifier. Sur leur répondeur ce n’est
jamais clair, les raisons données ne sont jamais évidentes et les adresses non
plus. Le mapaq prend bien soin de garder secret ce qu’il ne peut gérer et de ne
pas répondre aux accès à l’information.
De plus, la confidentialité des plaintes va
nuire énormément à la victime en cas de poursuites car elle ne pourra pas interroger
son dénonciateur. Ce qui est illégal et contre les chartes. De plus, cette
supposée confidentialité ouvre la porte au oui-dire, aux mensonges, aux
vengeances qui peuvent détruire des vies, des familles et des carrières.
Les
inspectrices vont aussi ajouter (ce qui est un autre mensonge) pour justifier
que vous les laissiez entrer « quand on a une plainte on se doit de tout
vérifier ».
Or, dans
bien des cas, ce qui a été laissé sur leur répondeur est tellement farfelu qu’elles
doivent inventer des histoires pour se justifier. Quand l’inspectrice est venue
à l’Opération Félix avec des policiers à 5 hrs de l’après-midi en criant « il
faut que je rentre j’ai une plainte que vous avez des chatons malades »
quand ça faisait des mois que je n’avais pas eu de chatons dans le refuge. Je
ne l’ai pas laissée entrer et elle m’a calissé un ticket.
Aussi, avec
ces fausses plaintes, pendant que vous vous cassez la tête pour savoir qui a
ben pu faire une plainte anonyme, vous stressez (et les chats le sentent)
devenez nerveuse et soupçonnez tout le monde. Ce n’est pas un climat sain. Les
rescues ont déjà une vie tellement en dents de scie qu’elles n’ont pas besoin
de vivre du harcèlement de la part du mapaq. Cette formule gestapo doit êre
dénoncée.
Je les
soupçonne plutôt de suivre les groupes sur facebook et de trouver les adresses
par corrélation avec le ministère du revenu. A preuve, certaines rescues n’avaient même pas de chats chez elles car
elles utilisaient des familles d’accueil. C’est difficile de savoir ce qu’elles
cherchent vraiment car leurs réponses ne sont que des mensonges.
2. Dites vous bien que Leur première
visite improvisée sert à mettre un pied dans la place. Prise de court, la
rescue ouvre la porte et laisse entrer le démon.
Cette visite
sert à faire un inventaire qui n’a rien à voir avec la protection des
animaux ou une plainte. Combien d’animaux, quelle sorte, combien sont
revendables (Petsmart à Toronto leur en achète plein) combien de transporteurs
requis s’il y a saisie (les transporteurs sont préparés la veille et identifiés),
quels mensonges et fabrications elle peut inscrire sur le mandat. Elle n’a plus
besoin de plainte ou de témoin car elle a tout vu elle-même. C’est plus facile
à décrire en y rajoutant des détails comme « une odeur nauséabonde ».
Leur détail privilégié parce que elle peut dire n’importe quoi au juge, l’odeur
ne se mesure pas. Le taux d’ammoniaque pourrait se mesurer mais je doute
qu’elles soient capables de faire ça ou ne veulent pas.
3. Le permis du mapaq. Ne sachant pas
quoi dire si tout est en ordre, l’inspectrice va vous demander si vous avez
votre permis. Question : est-ce qu’elles sont à faire un inventaire pour
la sous-ministre qui veut nous garrocher un règlement contraignant dans la face
? Ou faire assez de marde avec leurs
collegues spcas pour justifier leur
existence et faire augmenter leur budget. ? A tout événement, il y a un
désastre qui s’en vient et dans pas long.
L’agent de
communications du mapaq avait avoué en pleine télévision lors du lancement du
permis « ça va nous donner des adresses ». Or, les usines à chiots
n’ont jamais demandé de permis mais lors de la visite, une enveloppe attend
l’inspectrice. Seulement les éleveurs éthiques et les rescues-chats sont visés.
Après une
visite, si vous l’avez laissée entrer, ATTENTION si l’inspectrice vous dit
« tout est beau, la seule chose qui vous manque c’est votre permis »
et elle vous donne une semaine ou 15 jours pour faire la demande écrite, et
surtout envoyer les $$$. Si la rescue est anglophone, elle va donner un
formulaire en français pour lui donner plus de troubles.
Mais ce
n’est pas l’indication qu’un permis pourra vous mettre en règle et que vous
l’avez échappé belle. Il y a toujours les p’tites naives « ben moi j’ai
rien à me reprocher ». Ça n’a aucun rapport et vous n’êtes pas dans le
« clear » parce que votre demande a été envoyée à Québec dans les
délais.
Toute
référence de votre vétérinaire ou de vos adoptants est inutile. Ça ne les
intéresse pas. Elles ont l’esprit tordu et un but précis en faisant une visite,
informations qu’elles ne partagent pas.
Pendant des
semaines, Joyce faisait visiter son élevage éthique à Bonsecours. A chaque fois
les inspectrices lui faisaient faire de nouveaux changements occasionnant des
frais. Puis le matin que son mari est sorti de l’hopital, le mapaq a débarqué avec
le 53 pi de la HSI, avec l’exact nombre de transporteurs requis et a embarqué
tous ses chiens et quelques chats. La vet méprisante qui les accompagnait ne
voulait même pas prendre les carnets de santé des chiots. Puis on a tombé sur
Joyce à bras raccourcis avec des amendes faramineuses, son avocat l’a vendue et
elle a plaidé coupable à tout ça en pensant sauver qq.chose. Elle a été
condamnée à 65 ans sans posséder d’animaux (elle avait déjà 65) Pourtant, elle
essayait simplement d’obtenir son permis. Sa vie ruinée, elle ne veut plus
parler à personne.
Le lendemain
qu’elle a plaidé coupable, tous ses chiens étaient déjà en vente à gros prix à
la spa de Sherbrooke. Ses chiens étaient en santé, suivis par son vet et
vaccinés.
Même chose
avec le refuge pour chats de Lachine. Dans ce cas on sait d’où venait la plainte
puisque la fille dansait dans la rue et a mis la vidéo sur sa page fb. Mais à
la première inspection, même si les inspectrices étaient méprisantes, elles
sont arrivées avez la police et tout pour s’assurer que la dame ouvre la porte,
ben elles lui ont dit que tous les chats étaient en bon état, ils avaient de
l’eau et de la nourriture en quantité, Le refuge était propre, même que le
bénévole était sur place en train de faire du ménage. On lui a donné 15 jours
pour obtenir son permis en lui laissant un formulaire en français alors que la
propriétaire est anglophone; mais avant que les délais soient expirés, le mapaq
est arrivé avec le nombre exact de transporteurs et la camionnette de la spca
de l’ouest (oui, celle où le propriétaire a déjà été condamné au pénal) et a
ramassé tous les chats. C’est ce qu’on appelle un RAID.
4. L’impact de ces visites sur les
rescues est important. Les chats ne s’en remettent jamais de se faire déranger
dans leur maison et ressentir toute la négativité des inspectrices.
Pendant des
mois la rescue va guetter qui arrive sur sa rue, va se demander si ses litières
sont nettoyées, si le bol d’eau est propre, etc. Alors que ces inspectrices n’ont JAMAIS
travaillé dans un refuge, elles se permettent d’appliquer des critères écrits
par la H$U$ des Etats Unis pour faire
plus de marde. C’est la
méthode Gestapo.
La rescue va
éviter de faire rentrer qq’un chez elle,
va s’isoler, juste au moment où elle a grandement besoin d’aide. Elle va se
méfier de tout le monde (ce qui n’est pas mauvais, le monde est tellement
méchant) mais ne saura jamais en qui faire confiance. Ces craintes s’appliquent
aussi aux bénévoles qui offrent d’aider. Les taupes sont partout.
Je vois
comme solution de se trouver un bon lobbyiste pour dépoussiérer toute la
réglementation créée dans notre dos par la HSI, d’en aviser le ministre car on
lui a caché bien des choses et il doit être mis au courant de la collusion de
ses inspectrices avec les procureures de la Couronne pour porter des
accusations aussi fausses qu’abusives. La corruption règne déjà dans les palais
de justice, aussi bien essayer de les éviter.
5. Est-ce que ces visites illégales sont
permises par les chartes des droits. ?
Les avis sont partagés et ne sont pas plus légaux que les règlements.
En effet,
nous voilà pris avec 3
paliers de règlements : le mapaq, la ville et la loi sur les chiens
dangereux dont la réglementation va sortir prochainement. En clair, tout le
monde veut rentrer dans les résidences. A date il n’y a que les policiers qui
ont plein droit moyennant qu’il y ait personne en danger.
Autrefois il
n’y avait que les pompiers qu’on pouvait soupçonner de voler lors de leurs
visites. C’est à ça que servaient les bottes à hausse. Les tables de chevet
étaient nettoyées.
Pour celles
qui lisent l’anglais, je vous recommande la 2e édition du livre de
Laura Bell disponible en version papier ou ordi sur Amazon Canada:
Laura Bell Anything the attackers want it to be when prosecutors start throwing shit at the wall seeing what sticks. And when defense
attorneys are in bed with the opposition at the local level, the cards are
stacked against the defendents.
We cover several new topics in the 2nd Edition of our
book, that also has a new title (The Animal Rights War: Lost Souls and
Shattered Lives), additional true stories, more animal owners groups,
associations, and organizations listed, etc.
From working with a larger number of defense attorneys for the
past year, we realized we had to discuss defense attorneys, both private and
public defenders, in the book, and the often corrupt local court systems where
MOST Defendents don't have even decent (forget about good or excellent)
representation in court for a few different reasons.
People are being branded as abusers, many will ultimately end
up having to register as abusers, just like sex offenders, and that needs to
STOP by educating people regarding their rights when it comes to their defense
attorneys, whom are supposed to be their voice in court, but they instead often
roll over time and time again and their clients are getting the short end of
the legal stick.