Au départ, c'est quelqu'un qui est allé me salir à l'hotel-de-ville de Laval, la fonctionnaire, toute heureuse d'avoir de l'info, s'est dépêchée d'aller la vomir dans l'oreille de la journaliste du Courrier Laval.
Je dois souligner l'honnêteté de la journaliste qui m'en a fait part et qui m'a proposé un reportage dans le Courrier sur les "rescues". Voici d'ailleurs, ce sur quoi on devait travailler:
Pour faire suite à notre (long) entretien téléphonique du 2 décembre et mon intention de faire un reportage sur les conditions de travail des «rescues» pour chats et chiens, j'ai relayé le dossier à ma collègue, Camille Gaïor.
Il serait utile qu'elle puisse parler à des bénévoles qui oeuvrent sur le territoire lavallois. Les éléments qui nous intéressent: les conditions générales d'intervention, le profil des animaux récupérés, leur état de santé, le temps alloué à ce type de bénévolat, la difficulté de trouver des locaux, les frais de vétérinaires et de médicaments pris en charge par ces bénévoles, le financement (? s'il y en a) de petits organismes comme Opération Félix, etc.
On ne veut pas tomber dans l'aspect politique, mais plutôt faire le portrait des bénévoles qui s'impliquent, le profil des animaux dont ils s'occupent et les difficultés et embûches dans le monde des «rescues». Nous voudrions également aborder le projet de loi qui modifiera le P-42: les impacts pour les rescues.
Camille vous contactera sous peu.
Or, ce n'est pas ça du tout ce qui s'est passé.
Après une heure d'entrevue, j'ai fait l'erreur de l'amener au refuge pour lui faire visiter nos petits protégés. Pleine d'elle-même, Camille Gaïor, la journaliste du Courrier Laval a dérapé dans son article sur ce que la folle de l'auberge (Auberge Zen où se situait notre refuge jusqu'à la mi-décembre 2011) lui a raconté. Elle a fait une fixation sur mon âge, sur le fait que l'autre rescue avait les chats dans sa résidence et sur les odeurs de chats. Comme si 30 chats dans un local commercial ou pas ne dégageaient pas d'odeurs. Certaines personnes en ont deux et ne peuvent même pas contrôler les odeurs.
Sauf que dans le but de protéger tout le monde, je n'avais jamais parlé du harcèlement de la folle de l'auberge, de ses attaques et comportements. Le grand public n'était pas au courant et l'article paru dans Le Courrier Laval n'a servi qu'à discréditer notre oeuvre de protection des chats errants dans l'esprit de tous, sauf les bénévoles qui connaissent bien la situation.
Tout d'abord, il faut savoir que c'est Sandie Wand elle-même qui m'a offert de me louer le petit espace (il faut lire ici minuscule) au sous-sol de son auberge suite à une annonce que j'avais mise sur Kijiji. Il a fallu tout aménager nous-mêmes avec des bénévoles et ça a pris des mois.
Quand enfin on a pu y aménager des chats, l'accès était très limité. Nous n'avions pas de clé de l'édifice et en plus, l'aération de nos locaux était insuffisante. Tout l'été, au moins la porte-panique juste à côté nous amenait un peu d'air frais. Puis elle nous a fait croire qu'il y avait eu un incident,que quelqu'un était entré dans son chenil, que c'était entre les mains de la police, etc. Des menteries, évidemment. L'accès à cette porte nous fut encore plus limité et les heures d'accès coupées. Je soupçonne qu'elle voulait reprendre les locaux qu'on avait aménagés pour les chiens de ses employés qui étaient laissés seuls pendant des journées et des nuits entières dans des cages juste à côté.
Puis ce fut le salissage auprès des bénévoles et des adoptants qui devaient obligatoirement passer par la réception de son commerce. Pour éviter plus de détérioration, j'ai immédiatement limité le contact avec elle et je me suis tapé tout le travail moi-même tout l'été car c'était inutile de raisonner avec la folle de l'auberge. Elle me parlait par lettres pleines de fautes qu'elle envoyait une employée coller dans la vitre de notre local.
Mes recherches ont démontré qu'elle avait fait la même chose avec d'autres locataires.
Puis ce fut les menaces supposément parce qu'on avait des maladies dans notre petit local. Le manque d'aération n'aidait pas mais on avait le contrôle: il n'y a jamais eu d'épidémie de quoi que ce soit chez nos chats. Ça ne l'a pas empêchée de vomir sur notre travail à la journaliste. Elle a dit à la fonctionnaire de la ville que j'étais une "collectionneuse" "hoarder", etc.
Comme on arrivait à vivre avec ses menaces et qu'on s'occupait quand même des chats: on devait recevoir les gens presqu'en catimini en passant sur un gazon rempli de m*rde de chiens pour accéder au local. Dans les grosses chaleurs de l'été, ça sentait pas mal fort. La seule fois où le gazon a été nettoyé par ses employés c'est quand elle a menacé d'appeler Anima-Québec pour faire inspecter nos chats et notre travail. Elle devait avoir peur de se faire prendre pour malpropreté.
Or, quand elle a vu qu'on arrivait à vivre avec ces nouvelles menaces, elle a monté d'une coche et a essayé de nous faire croire que le propriétaire (qui est son père) était en négociation pour louer TOUT le sous-sol et qu'elle ne pouvait nous relocaliser dans l'édifice. Quand je lui ai dit que je ne la croyais pas, elle m'a donné encore une lettre pleine de fautes dans le style mise en demeure de déménager pour fin décembre.
Le sous-sol n'a jamais été loué.
Elle n'a jamais signé l'entente de location qu'on avait convenu ensemble et que j'avais préparée et tout de même, le loyer a toujours été payé.
Certaines choses doivent être dites car elle a retardé de 8 mois le développement de l'Opération Félix et nous a mis des bâtons dans les roues à chaque fois qu'elle avait la chance et ça, c'est inacceptable car ce sont les chats qui en ont payé le prix.
Elle savait quand elle nous a loué que c'était pour un refuge. Et la journaliste a été mal informée, personne n'a parlé du vrai visage des rescues qui doivent justement composer avec de la mauvaise foi, des mensonges et des menaces. J'assimile des traitements comme celui de la folle de l'auberge à la mafia animale. Ce n'est pas une garderie qu'on a ouvert, c'est un refuge. Les chats y sont confortables et très heureux d'avoir fini d'errer.
Les rescues doivent ramasser après les mauvais propriétaires qui abandonnent leur animal pour des raisons futiles autant que faire face à la violence de personnes comme Sandie Wand qui n'aime évidemment pas les animaux. Les élus et la population en général ne sont pas informés de ça et tendent à nous salir et à traiter les rescues comme des citoyennes de deuxième classe. Ils préfèrent envoyer tous ces animaux dans une fourrière où on a vu ce qui se passait.
Depuis les déboires de la fourrière Berger blanc, ce sont les rescues qui ont pris la relève. Elles sont débordées et n'ont jamais eu d'aide de quelque municipalité que ce soit. Même que les maires ne veulent pas chercher leur expertise pour des solutions urgentes. Pendant ce temps, les fourrières reçoivent encore les $$$ sans donner les services aux citoyens. J'y reviendrai.
Cette mauvaise expérience avec la folle de l'auberge aura eu au moins un côté positif: j'ai connu une équipe de bénévoles formidable, on a un local adéquat et nous allons de l'avant avec ou sans les journalistes du Courrier Laval. Les chats errants ont besoin de toute l'aide qu'on peut leur apporter et c'est urgent.
Pour aider leur cause, on peut faire un don
ou adopter un de nos petits protégés afin de lui donner un foyer permanent. On rejoint l'Opération Félix au 514 837-9972.
Merci d'essayer de comprendre l'oeuvre que j'essaie de pousser depuis 40 ans.
1 commentaire:
Mme Larose vous êtes un modèle pour les gens qui aime les animaux, je vous ai connue dans des circonstances où justement dans mon coin de pays les gens abandonne leurs chats pour n'importe quelle raison et vous m'avez aidé à en sauver quelques-uns.
Encore aujourd'hui vous m'aidez et je l'apprécie au plus haut point.
Les gens comme cette personne de l'auberge Zen n'a aucun amour pour les animaux c'est clair, je n'étais pas au courant de toute cette affaire et c'est aujourd'hui que j'ai lu votre blog.
Je vous dis de continuer à faire ce que vous faites si merveilleusement bien car dans mon cas si j'avais la chance un jour de gagné un gros montant à la loto je peux vous assurez que j'aiderais les animaux par la mise en place de refuge, il est certain que je ferais beaucoup pour ces pauvres petites créatures du bon Dieu qui n'ont rien demandé et rien fait de mal à personne.
Encore merci pour tout ce que vous faites.
Lucie
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