vendredi 11 septembre 2009

Et si on s'unissait

Avec la dénonciation que M. Potvin a faite de ce qui se passait dans la fourrière Inspecteur Canin, plusieurs personnes ont été d’abord estomaquées, puis choquées suffisamment pour se présenter à deux ou trois manifs devant les locaux de cette fourrière à St-Lin.

La poussière retombée, j’ai remarqué que, sauf pour une poignée d’exceptions, ces mêmes personnes sont retournées à leurs tâches quotidiennes en pensant que : a) ou bien l’affaire est réglée et que la Morin va se comporter en être raisonnable alors qu’on sait qu’elle n’est pas réformable; b) que les autres vont continuer la lutte; c) il y a aussi les « je peux pas voir ça ».

Au lieu d’être fouettées par la cruauté et l’injustice envers les animaux et de réagir, ces personnes se terrent dans leur cuisine pour éviter d’être blessées. C’est ce qui a toujours été fait au Québec. Je le sais car ça fait 40 ans que je dénonce toute cette cruauté et les fourrières en particulier mais personne ne veut m’entendre.

Dernièrement, alors que je continue la lutte presque seule et essaie de tenir mon groupe de contacts informé, plusieures m’ont demandé de les retirer de ma liste car « elles ne peuvent plus entendre parler de cruauté ».

C’est avec des attitudes comme ça que les animaux continuent d’être abusés et martyrisés et que la majorité s’en fout et les autres n’ont pas le nombre nécessaire pour faire changer les choses.

Au contraire, moi aussi j’ai la larme à l’œil en voyant des photos cruelles mais je me dis si je me retire, qui va continuer à gueuler sur la place publique ? A écrire aux journaux, aux journalistes ?
Beaucoup trouvent sécurisant de faire une marche dans la rue, de temps en temps; elles s’imaginent avoir fait leur part. Mais c’est plus que ça qu’il faut, la mobilisation pour faire changer les choses, c’est plus que tenir une pancarte quand il n’y a plus de chiens mourants, que la propriétaire de la fourrière n’est pas là.

C’est l’implication au niveau de la municipalité, c’est d’envoyer des opinions, des messages pour faire le poids. C’est tellement facile avec les courriels, pas besoin de courir au bureau de poste. L’implication, c’est de téléphoner au bureau du maire pour faire connaître vos interrogations sur le sort des animaux en fourrière, lui laisser savoir que vous avez perdu votre chien et qu’il n’est pas retrouvable, qu’il faut que le système s’améliore. C’est d’assister aux assemblées du conseil et de revenir toujours avec les mêmes questions jusqu’à ce que le maire commence à agir. C’est faire du bénévolat auprès des refuges et autres organismes de protection animale, ne serait-ce que quelques heures par semaine. Il faut galvaniser nos efforts si on veut que la situation change un jour.

Alors à celles qui ne sont plus « capables » de lire mes messages, je vous dis ne venez plus pleurer sur mon épaule si vous perdez votre chat, ça fait plus de trois ans que je vous dis de ne pas le laisser sortir sans supervision mais vous ne voulez plus en entendre parler, je suis trop directe.

Ne comptez pas sur la spca et ses inspecteurs corrompus pour régler des situations de cruauté. Elle ne bougeait pas dans le temps de Barnotti et ça ne bouge pas plus maintenant. Le plus que Davenport a fait c’est d’aller écoeurer une dame qui avait fait raser son chat parce qu’il était tout motonné et qu’elle n’arrivait plus à le peigner.

Si vous avez vent qu’un voisin trappe des chats pour les amener à la fourrière, partez en commando la nuit et subtilisez la trappe. Il n’a pas d’affaires à régler le cas de façon cruelle. Même lui parler ne donnerait rien car il ne pense qu’à sa petite personne. Souvenez- vous qu’en général, les cruautés sont faites par des hommes et les sauvetages par des femmes. C’est la raison pourquoi nous retrouvons plus de femmes dans nos contacts.

Mais surtout, arrêtez de vous cacher en pensant que la situation de désespoir des animaux ne vous rejoindra pas. De tout temps les humains ont été cruels pour les animaux et c’est maintenant que ça doit cesser. Tenez vous informées pour pouvoir agir quand l’occasion se présentera, n’attendez pas qu’une autre le fasse, ce n’est pas sûr qu’elle aura le temps.
Eduquez vos enfants à respecter les animaux et vos maris et chums à vous suivre dans les manifs afin que ça ne demeure pas une cause de femmes mais de toute une communauté qui se prend en main et décide qu’il faut que ça change.

Il me fera plaisir de vous mettre sur ma liste d’envoi.
larose_2@hotmail.com

lundi 7 septembre 2009

Le Québec et les chambres à gaz

ATTENTION! ATTENTION! UNE AUTRE CHAMBRE À GAZ

On vient d'avoir la confirmation, la spa de Sherbrooke utilise une chambre à gaz. Malgré qu'elle en ait les moyens, cette spa n'utilise les injections que rarement bien qu'elles soient moins dispendieuses que la chambre à gaz. Toutes les excuses sont bonnes pour gazer les animaux de compagnie, les chats sauvages, les oiseaux et autres "nuisances". C'est inacceptable.

La fille a parlé à Bruno Felteau, le directeur, qui ne trouve rien de mal là-dedans. Il va vous dire qu'ils ne l'utilisent qu'à environ 5% pour les animaux agressifs mais c'est faux: tous y passent, les chats, les oiseaux et animaux de la faune et certains chiens.

Il va aussi vous dire qu'ils en ont besoin pour faire des euthanasies de nuit lorsque les vétérinaires ne sont pas disponibles. Or, il y a du service vétérinaire disponible de nuit à Sherbrooke. Pour les rares fois qu'ils en ont besoin, ils pourraient se payer facilement ce service.

On essaie de se débarrasser des chambres à gaz des fourrières (il en reste encore une ou deux, leur tour va venir) et voilà que cette spa utilise encore cet instrument de torture malgré que sa mission soit la protection des animaux. C'est un non-sens. Elle devrait se faire poursuivre pour publicité trompeuse.

Supposément qu'Anima-Québec (MAPAQ) leur a donné le OK, soit-disant qu'elle est conforme. Qu'est-ce qu'AQ connait dans les chambres à gaz ? RIEN. Combien de fois ils sont allés à l'Inspecteur Canin à St-Lin et n'ont même pas réalisé que les employés travaillaient avec des masques à gaz achetés dans un surplus d'armée parce que la chambre n'était pas étanche. C'est finalement une plainte d'un employé qui a mené à son démantèlement.

C'est que les animaux mettent un temps déraisonnable à mourir, à s'étouffer et à paniquer quand le gaz se répand partout et qu'il n'est pas contenu dans la chambre. L'euthanasie est une chose mais la méthode, si elle est cruelle comme une chambre à gaz, est inacceptable même si elle est opérée par une spa.

Si les chambres à gaz viennent d'être bannies dans 6 états américains, qu'est-ce qu'on attend au Québec ? On fait vraiment arriérés.

Alex Wolf s'est battu à la spca de mtl pour fermer celle qui était utilisée dans leurs locaux de la rue Jean-Talon. Il en a payé le prix quand Barnotti est arrivé dans le portrait. Mais cette spca est gérée comme un club privé et y a pas moyen de savoir ce qui s'y passe. Ils n'ont jamais gardé de vraies statistiques de quoi que ce soit alors comment espérer qu'ils vont nous raconter comment les employés mettaient un pitbull avec des chatons dans la chambre à gaz et regardaient le spectacle quand le pitt commençait à paniquer. La seule solution que la direction avait trouvé c'était de faire installer une caméra dans le couloir. Mais il n'y avait personne pour vérifier les enregistrements.

Bravo à Chantal, l'organisatrice de la marche du 4 octobre pour le World Animal Day qui a dit à la spa de Sherbrooke de rester chez eux et de ne pas se présenter à la marche à Québec tant qu'ils opéreraient cette chambre à gaz.

Attention: le lien suivant comporte une image et un texte pouvant choquer: âmes sensibles s'abstenir: http://negotiationisover.com/?p=1888