vendredi 21 août 2015

La vérité sur les raids du mapaq et de la hsi

Pour les Jacinthe M. et Pierre-André R. de cette province qui se pensent bien fins parce qu'ils collaborent avec le mapaq et la hsi, je vais vous décrire à partir de mes enquêtes comment se déroulent les raids que ces deux organisations font présentement au Québec, tout en prétendant sauver des chiens et des chats en péril. 

Notez que malgré leurs prétentions, AUCUNE usine à chiots n'a été fermée. Par contre on a volé mafia style des chiens chez plusieurs éleveurs commerciaux.

Personne n'est à l'abri d'un raid car ça n'a rien à voir avec la protection des animaux mais plutôt si les chiens ou les chats de race, par exemple, sont vendables facilement. Les chiens d'usines ont besoin de plusieurs semaines pour être remis en état avant d'être vendus et c'est la raison pourquoi il n'y a aucune usine fermée depuis des années; alors que les chiots d'éleveurs commerciaux sont déjà vaccinés, propres et rapportent immédiatement comme la spa de Sherbrooke l'a fait avec les chiots de Dudswell.

Ces raids visent des personnes vulnérables, qui ont tout à perdre y compris leur réputation et doivent signer illico une cession de leurs biens (chiens). Le P-42 est conçu pour exactement exiger une rançon si la personne ne veut pas signer. En plus on lui envoie dans les 90 jours une liasse de contraventions bidons pour du poil sur un griffoir, un bol renversé ou un motton dans le poil. En plus de perdre son fonds de commerce, sa source de revenus et celle de sa famille, la personne aura des frais exhorbitants d'avocats, des amendes et frais vétérinaires aussi obscènes qu'inutiles.

Parce que vous avez pensé bien faire et demandé un permis ou qu'un voisin malveillant a donné anonymement votre adresse au mapaq, ils vous ont à l'oeil. C'était le but visé par cette histoire de permis et c'est confirmé par un agent de communication du mapaq que c'était juste pour avoir les adresses des personnes naives. 

Puis, des inspectrices commencent à vous visiter, à gosser, à poser des questions, vous répondez honnêtement pensant que vous n'avez rien à cacher. Erreur.

Au refuge de l'OF, on en était aux visites aux 15 jours. Impossible de savoir pourquoi, c'était une série de mensonges qui changeaient selon la conversation (on était dans le coin, vous avez pignon sur rue, on a une plainte, du n'importe quoi). Exemple, la fois ou j'ai refusé que l'inspectrice rentre, elle s'était fait accompagner par la police sans savoir ce qui allait se passer. Donc, elle avait des intentions que je n'ai pas comprises, i.e. elle s'en venait à la pêche. Mais quand elle a parlé que j'avais des chatons malades, il était évident qu'elle cherchait autre chose car ça faisait des mois qu'il n'y avait pas de chaton au refuge. Sa superviseure n'était pas plus parlable. Je me suis alors sentie justifiée de lui refuser l'entrée pour ma propre sécurité. Mais je devrai me défendre en Cour de ce refus.

Un matin c'est votre tour. Le dossier est 'fabriqué' et le mandat obtenu d'un obscur fonctionnaire derrière un comptoir qui n'a rien regardé de la légitimité de l'affidavit à l'origine de la demande. Puis l'inspectrice fixe une date avec ses 'partenaires' pour aller chercher ce que vous avez de plus cher, vos animaux. S'il y a des enfants sur place, la DPJ sera là aussi, c'est le même principe.

Sans avertissement (c'est toujours un asti de secret) la rue s'emplit de véhicules devant votre porte. Trop tard, ils savent exactement ce que vous avez, combien de transporteurs seront nécessaires et où ils vont les envoyer : police, camions loués ou appartenant à la spa de Sherbrooke ou la hsi, supposés bénévoles à casquettes vertes, photographes et vétérinaires collaboratifs qui ne voient rien et disent n'importe quoi.

Pour les chevaux, même le Refuge Galahad collabore avec le mapaq et ne donne plus jamais de nouvelles du cheval saisi. Autrefois Anima Québec et la spca les envoyaient chez des éleveurs qui les vendaient même avant que la cause soit entendue. Carole à St-Lin a gagné sa cause contre la spca mais tous ses chiens avaient été dispersés, donnés et vendus. Le vieux monsieur en banlieue de Joliette se faisait vider aux 6 mois. L'inspectrice Bouillé de la spca passait, lui disait que tout était correct et le lendemain elle arrivait avec tout l'équipement pour le raid.

Puis tout ce monde entre en fous dans votre propriété, sans invitation, pendant que la police fait le guet. Imaginez 5-6 personnes énervées qui rentrent dans votre résidence ou votre élevage en folles, se mettent à fouiller dans vos affaires, énervent les animaux qui courent partout, excités d'avoir de la visite ou simplement de peur car ils sentent que quelque chose n'est pas normal. Une ou deux prennent des photos et les flashes énervent encore plus les animaux. Vous avez perdu contrôle, vous n'êtes plus chez vous.

La meilleure description c'est celle de Rebecca qui a subi un raid par la OSPCA et a perdu tous ses chiens :

 On Monday, the agents/inspectors arrived with a team, a vet, police and a warrant, and proceeded to seize every one of our dogs. 71 total. They arrived at 8am, and kept my husband and son on the boiling hot driveway in full sun, from then till 5:30pm. Not even offered any water till the afternoon. Randy was so angry he would not take it. They would not allow them to finish morning chores, provide morning care to Angel who is paralysed, or to feed and water the dogs. The dogs who were all panicking and barking at the intruders, were all kept inside all day, not allowed out to urinate or defecate, so would have had to go inside the house. Two males that had been crated overnight, and had not yet gone outside, were not allowed out to urinate or defecate all day. The smaller dogs were kept on the porch, including Angel, who without her bandages for her feet, was allowed to drag herself on wood for many hours, was the last dog removed from there, and had worn her feet bloody, leaving blood streaks all over the porch. They later claimed she was in such poor condition (remember she had recently been seen by our vet) that she needed hospitalisation. On the first visit on May 20, the inspector had said in her opinion the dog should be euthanized. They traumatized all the dogs,


La même chose pour les chiens du monsieur en Abitibi. On les a détachés des cabanes pour courir après dans la neige et leur passer le collet pour les mettre dans les transporteurs. 

Après une évaluation sommaire pour la forme, l'inspectrice donne le ok pour 'saisir' votre propriété. Elle sait déjà ce qu'elle va inventer pour justifier ses actions et vous ne reverrez jamais vos animaux. La meilleure chose qui pourrait arriver c'est qu'un jour, une personne à risque puisse être prévenue et qu'un dossier puisse être monté avant le raid contre ce genre d'expéditions malhonnêtes parce que les animaux ne seront plus sur place mais auront pu être déplacés. Encore là il faut compter sur des personnes fiables et dans le rescue il y en a peu.

Et c'est la course, s'il y a des chiens en cage, on les libère tous puis on court après, c'est leur trip. En riant comme des folles, elles brisent tout dans la maison mais c'est pas important. Tout est renversé et les animaux capturés au collet (voir photo) et mis dans des transporteurs. 


Rebecca : The investigators chased the dogs all over, despite my husband's warnings that many have trust issues, and they ignored him, and his requests to help catch the dogs, and two people were bitten. 

Quant tout est brisé, sans dessus-dessous, on prend des photos, beaucoup de photos et on donnera ça au juge comme preuve que c'était le bordel chez vous.  Les chiens ont chié partout parce qu'ils n'ont pas été sortis pour leurs besoins avant le raid. Le juge ne saura pas que c'était fait exprès pour vous discréditer et monter un dossier pour justifier le raid. Peut-être que par sécurité, un matin que vous aurez fini de tout nettoyer, de prendre des photos qui pourront être soumises au juge.

Si on ne vous a pas expulsé comme dérangeante avec un P-38 pour vous amener en psychiatrie à l'hopital, vous assisterez impuissant(e) à toute cette mascarade et à l'agression de vos petits par des êtres sans compassion et nullement intéressés au bien-être des animaux. Pendant qu'ils sont retirés de leur milieu sans déjeuner, manipulés avec force et sans ménagement, vous avez le coeur dans la gorge en leur disant adieu.

Vous n'avez aucune idée pourquoi on vous les enlève (le mandat qu'on vous remet n'est qu'un torchon sommaire sans information), ni où ils seront apportés car l'endroit est toujours gardé secret et si vous pourrez les faire examiner par votre vétérinaire afin de vous défendre contre les accusations bogus de cruauté qu'on va porter contre vous. Souvent ils sont blessés dans ce brou-ha-ha et passeront toute la journée sans soins, ni nourriture, ni eau, ni ménagement, sans mentionner un stress inimaginable.

(à suivre)