jeudi 24 juin 2010

Refuge Campifélin alias SPCA Valleyfield


Comme je le décrivais sur mon document écrit en 2007 mais toujours d'actualité Les Fourrières, des "inspecteurs" se sont présentés au refuge Campifélin de bonne heure le matin, avant même que les fondatrices, Linda, Ashley et Louise ne soient sur place. Elles avaient terminé le tour des cages à 2 hrs du matin et avaient droit à un moment de répit.


Mise au courant de la délégation et du camion identifié en gros cubes SPCA, Linda est accourue aux nouvelles. C'est le coeur battant la chamade qu'elle a essayé d'en savoir plus.


Elle n'a jamais su la vérité ce matin-là. Même avec toutes ses questions, on ne cessait de lui demander les clés du refuge. Par manigances et collusion, on les lui a arrachées et pénétré dans la bâtisse sans mandat, ni autorisation légale. Coudonc, quelle sorte de société que c'est ça, le Québec.


Le même manège avait eu lieu le samedi précédent alors que les filles fermaient et passaient à visiter les cages et redonner de l'eau aux chats. Un employé de la ville est arrivé sur place et a menti à Linda en disant "que des gens s'en venaient les aider et qu'elles n'avaient rien à faire". Or, c'était le même groupe qui est entré avec ses grosses bottes, qu'ils ont traîné dans toutes les pièces pour "inspecter". Non seulement ce groupe ne venait pas pour aider mais pour identifier de visu ce qu'il pourrait donner comme excuses advenant qu'il puisse prendre contrôle.


A leurs yeux, tous les chats étaient en mauvais état. La rumeur veut qu'après leur prise de contrôle, il n'en ait euthanasié que 3. Belle affaire!


Toujours est-il que ce matin-là, après qu'on ait arraché les clés des mains de Linda, le groupe est entré dans la bâtisse et a refermé à clé laissant dehors 3 filles en pleurs se demandant ce qui était pour arriver aux chats dont elles s'étaient occupés depuis 2 ans.


Dans ce groupe d'inquisiteurs, il fallait compter Johanne Tassé, une nobody avec un ego plus grand que son site internet, Doris Ferrin, la représentante de la ville avec qui elle a manigancé toute l'affaire, Corinne Gonsalez directrice de la SPCA Ste Agathe en qui j'avais confiance mais que je ne peux m'imaginer qu'au lieu d'aider elle ait supporté les 2 autres pour leur prise de contrôle; ainsi qu'une poignée de busybodies, bénévoles ou pas qui avaient l'impression selon ce qu'on leur avait dit, de participer à une opération de sauvetage.


L'idée d'arriver à l'improviste chez les refuges c'est évidemment de prendre les bénévoles en défaut. Une crotte de trop dans la litière et Johanne Tassé s'est écrié "c'est inacceptable". Dieu sait que le matin, toutes les litières débordent car les chats vivent la nuit. Pourtant, la Tassé a admis ne rien connaître aux chats et très peu aux chiens. Qu'est-ce qu'elle faisait là alors ? On verra plus loin.


Si on les laisse entrer, trop tard. Les inspecteurs, policiers, employés de la ville, etc. diront alors qu'ils avaient la permission. Faux! C'est par collusion et connivence qu'ils s'investissent du pouvoir d'inspecter quelque chose qu'ils ne connaissent même pas et surtout dont ils ne veulent pas savoir la situation. Et surtout, jamais au grand jamais ils ne viennent pour "aider". Tenez vous le pour dit et méfiez vous si vous avez plus de chats que permis dans votre résidence.


Quand Linda est arrivée au refuge pour s'informer, le journal local était déjà là. C'était une opération de relations publiques bien plus que le sauvetage de chats qui n'avaient pas besoin d'être sauvés que le groupe avait organisé. D'ailleurs le premier article qui est sorti donnait la vedette à Johanne Tassé et son CAA... quelque chose.


Jamais, à la ville, dans les journaux locaux ou parmi les bénévoles on n'a admis le travail que les trois fondatrices avaient accompli avec peu de moyens. Comment, pour respecter un contrat verbal jamais signé format papier, elles se sont dévouées par honnêteté en ramassant les chiens errants, en donnant de l'info par téléphone aux contribuables de Valleyfield et acceptant les chats abandonnés que les citoyens amenaient.


J'ose croire que cette histoire n'est pas fini et que les trois fondatrices ne perdront pas tous les argents personnels qu'elles ont investis dans cette aventure. Sans compter tout le matériel que que les bénévoles et autres organismes avaient fourni gratuitement.