vendredi 20 décembre 2013

Le MAPAQ coupable de cruauté mentale


Suite à la saisie des chats du refuge de l'Opération Félix, chats qui étaient dans de bonne conditions et surtout au chaud à l'approche de l'hiver, plusieurs filles m'ont dit que si une telle chose leur arrivait, elles "capoteraient" tant elles sont attachées à leur animal de compagnie.

L'attachement à ces petits êtres est réel et compréhensible après les avoir sauvés d'une situation  dramatique et quelque fois de la mort, le fait de se les faire saisir comme ça un matin et SURTOUT de ne pas savoir ce qui en est advenu et ce sans raison valable demeure une source de stress avec laquelle plusieurs ne pourront pas vivre. Je demeure convaincue que ça, les « inspecteurs » le savent.

 Une telle saisie et la disparition de tous les chats du refuge sans savoir ce qui en est advenu constitue à mon endroit et pour les bénévoles une forme de cruauté mentale  et devrait être considérée comme telle quand on sait que toute ma vie a été vouée au bien-être de ces petites âmes.

 Le suivi des adoptions fait partie du processus de sauvetage de ces chats et le fait de ne pas savoir ce qui en est advenu de ces chats demeure de la cruauté mentale interdite et décriée car elle brise la vie des personnes vouées au sauvetage des animaux abandonnés; cette cruauté mentale devrait être considérée comme un acte criminel envers moi et envers les chats saisis qui ont été arrachés de leur environnement un matin froid et amenés avec des étrangers.

 Sous le couvert d'une saisie légale, le MAPAQ m'a volé de mes biens (car les animaux sont encore considérés comme des biens) et procédé à une vendetta pour faire peur aux autres propriétaires d'animaux. C'est la seule explication que je peux trouver pour ces agissements. Je l'assimile à de la cruauté mentale en matière de violence conjugale.

Sans compter que cette saisie a mis en péril tout le travail d’éducation et de stérilisation des chats errants entrepris par l’Opération Félix depuis plus de 4 ans et qui s'inscrivait dans une situation de surpopulation féline importante au Québec.

 La cruauté mentale exercée par le MAPAQ à l'endroit de toutes les sauveteuses ou rescues depuis des années sous forme de représailles, de saisies ou de menaces doit être décriée. Il est temps de mettre au jour cette menace contre des personnes, leurs biens et leurs animaux par des "inspecteurs" qui n'ont vraiment pas à cœur le bien-être des animaux mais tentent d'exercer un contrôle sur la vie d'autres humains.

 Pourquoi ? Parce qu'ils le peuvent. Ils sont investis d'un pouvoir trop grand qui leur monte à la tête et qui n'a rien à voir avec le règlement d'une situation de cruauté animale au Québec.

 Autrement, les inspecteurs visiteraient les usines à chiots et certaines fermes où la cruauté est journalière mais c'est plus simple de s'en prendre aux femmes qui sauvent ces petits êtres abandonnés, elles  sont vulnérables et une proie facile.

 On n'a qu'à penser à cette saisie de chiens à St-Lin par les « inspecteurs » de la spca assistés par  les filles d'Anima-Québec pour ensuite mettre la vidéo de la saisie sur Youtube avec l'adresse de la rescue. Pendant des semaines voire des mois, elle a reçu des téléphones de menaces et sa vie a été chamboulée. Même si elle a gagné en Cour et que le juge a ordonné la remise de ses chiens, ils avaient été vendus et dispersés par ces mêmes « inspecteurs ».

 Tant que les médias ne dénonceront pas ces vols appelés saisies au lieu de faire le jeu du MAPAQ et de la HSI, on va continuer à vivre dans la peur et l’angoisse de se faire prendre nos animaux de compagnie. Au lieu de faire du vrai journalisme, les médias s'en tiennent aux communiqués de la HSI qui décrit toujours la situation "comme la pire qu'ils ont vue".  Non seulement ce genre de communiqués fait une mauvaise réputation pour le Québec dans le monde mais détruit la réputation de la personne saisie, ruine sa vie privée, ce qui est contraire à la Charte et n'avance pas le débat. Surtout et surtout, ce genre de publicité donne une fausse idée de la situation auprès de la population qui se regorge de ce genre de nouvelles.

Il faut se dire que ça n’a rien à voir avec du mauvais traitement. Les chiens en santé et stérilisés ça se vend bien à New York et se les procurer sans frais demeure une source d’approvisionnement pour des organismes dits de protection animale.

Personne n’est à l’abri de telles visites et saisies et toutes sont en danger et leurs animaux aussi.

Les mandats de Cour pour entrer dans les résidences privées sont donnés par des tizounes derrière un comptoir avec un titre ronflant comme « juge de paix ».  Il ne regarde même pas si l’affidavit qui l’accompagne fait du sens, si les motifs sont suffisants, si c’est pour le MAPAQ, on l’accorde automatiquement. Puis l’affidavit demeure secret puisque la saisie n’est pas contestée, les animaux sont partis et vous êtes pris avec un grand vide. Ça c’est de la cruauté mentale. Et ça ne se passe pas en Russie, mais au Québec.

Alors cessez de demander des lois supplémentaires, on en a plus qu’on peut gérer et surtout bien gérer.

Pendant ce temps là, les gars propriétaires d’usines à chiots sont morts de rire. Ils font des $$$, donnent des enveloppes et continuent à vendre des chiots malades à des gens qui s’y attachent et mettent beaucoup de temps et de sous pour les ramener en santé.

 

lundi 9 décembre 2013

Dire la vérité, toute la vérité...

Pour s'assurer d'avoir toute la vérité, il faut apprendre à lire entre les lignes comme on dit, soit dans un journal mais surtout dans les communiqués de presse d'organismes ou du gouvernement. L'arrivée des agences de relations publiques pour couvrir les bévues de ce beau monde fait que ce n'est pas toujours la vérité qui est publiée.

C'est surtout vrai pour les communiqués du MAPAQ et de la HSI relativement aux inspections et saisies. On en a vu un cas avec la saisie de nos chats à Opération Félix, la lecture du rapport de saisie est une vraie farce mais il va quand même falloir défendre les petits et aller les chercher. On l'aura pas facile.

A l'examen d'une autre saisie faite à la fin d'octobre en Abitibi, j'ai été estomaquée de constater que c'était exactement la même chose. On brode, on dit n'importe quoi et les médias embarquent dans la parade puisque ça fait vendre de la copie. Toute vérité journalistique a disparu.

80 chiens négligés sont retrouvés

D'abord le titre:

Le chiffre: Le nombre a surement été donné par le MAPAQ pour des raisons évidentes que je donnerai dans un autre texte. C'est qui, qui ne peut pas compter les chiens un par un ?

Négligés: qualificatif dont je ne suis pas sure. On n'a qu'à regarder les photos pour voir que les chiens ne sont pas maigres comme on les décrit. Ça frappe l'œil de voir les cabanes dans le champ et les chiens attachés qui font leur travail de chien en jappant après les intrus mais la femelle n'est pas maigre. Ces chiens ont l'air d'avoir leur sous poil donc ils sont équipés pour l'hiver qui est déjà commencé en Abitibi.

Retrouvés: ces chiens-là étaient dans la mire des voisins et de la municipalité depuis 4-5 ans. Le maire ne savait pas quoi faire pour s'en défaire alors il a appelé le MAPAQ qui s'est empressé de monter jusqu'à LaSarre quand ils ne sont même pas capables de visiter une usine à chiots à Mirabel. Quand ils ont vu la situation ces inspecteurs se sont dit que ce serait une proie facile et organisé une saisie avec camion, transporteurs de la HSI mais je voudrais bien voir l'affidavit pour obtenir le mandat.

L'article de journal ne dit pas s'il y avait un vétérinaire sur place. Alors qui avait la compétence pour juger de l'état des chiens et surtout s'ils avaient ou pas une maladie de peau.

Mais le meilleur, c'est la phrase typique de la représentante de campagne de la HSI, qu'est-ce qu'une représentante de campagne connait dans l'état physique des chiens:
J’étais bouleversée de constater les conditions terribles dans lesquelles ces chiens étaient gardés pendant si longtemps. Les chiens étaient très décharnés et il était évident qu'on ne leur donnait pratiquement pas d'eau et de nourriture. Plusieurs chiens avaient de graves problèmes de peau», a expliqué Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour Humane Society International/Canada.

Les chiens étaient décharnés: faux, on n'a qu'à regarder les photos, ce sont eux qui les ont prises et ça vaut effectivement mille mots.
Il était évident qu'ils n'avaient pratiquement pas d'eau et de nourriture: si le propriétaire n'avait pas encore eu le temps de faire le tour avec la nourriture avant l'arrivée des inspecteurs, c'est évident que y avait pas de bols ni de croquettes qui traînaient dans le champ. On n'a pas vu l'intérieur des bâtiments. On ne nourrit les chiens que deux fois par jour. Dans le froid, on donne de l'eau mais elle gèle assez vite donc c'est inutile de laisser des chaudières. Tout ce que les inspecteurs auraient dit c'est que l'eau était gelée. D'une manière ou d'une autre, le propriétaire était perdant.

 
 
 
Beaucoup de choses ne sont pas dites et de faits non rapportés. Je ne suis pas d'accord que le propriétaire fasse de la reproduction mais ça peut être un accident. Ses femelles n'étaient probablement toutes stérilisées. Personne n'a bâdré pour avoir sa version d'ailleurs.
 
Est-ce qu'il s'agit d'un chenil ou d'une rescue. Probablement aussi que ces chiens lui ont été dompés et il n'a pas voulu les refuser sachant bien que les imbéciles les auraient laissés dans le bois de toutes façons.
 
C'est cette vérité qu'on n'a pas. On n'a que la version du maire et de la HSI. Deux autorités (?) qui ne cherchent pas les bonnes solutions mais des solutions point. Alors on envoie la police qui ne sait pas quoi faire non plus.
 
Les bonnes âmes auraient pu prendre la situation en main mais ça aurait été trop d'ouvrage. Il y avait un emplacement, quelqu'un pour en prendre soin alors en stérilisant ces chiens, ils auraient pu être adoptés sur place par des foyers de LaSarre au lieu d'être vendus ou tués par la HSI qui va se les faire donner par le MAPAQ.
 
Ma question: qu'est-ce que la HSI fait au Québec. A-t-elle un rôle légal ? Elle assiste parce qu'elle a le camion pour ça qui vient de NY mais ensuite où s'en vont les chiens ? Mystère et boule de gomme.
 
Les journalistes ne posent pas les bonnes questions. On blâme le propriétaire parce que au Québec on ne supporte pas de voir nos vidanges mais il y a toujours quelqu'un pour en domper et d'autres qui essaient de trouver des solutions. Les municipalités du Québec ne veulent pas de refuges pour chiens, de rescues alors il n'y a pas de permis, on les évacue, on les tue, on débarrasse comme on dit.
 
Ce n'est certes pas la bonne façon de faire de l'éducation mais encore faut-il un leader et non faire des plaintes pour que quelqu'un d'autre s'en occupe. Il faut de la volonté politique, de la bonne volonté et des idées. Et ces chiens auraient pu être sauvés.
 
En attendant, la HSI s'est fait de la levée de fonds (allez voir leur site) avec les québécois ; il s'agit d'une société américaine immensément riche (HSUS)  dont on ignore toujours les motifs ultimes.

jeudi 5 décembre 2013

Sauvée par la peau des dents


Lundi passé (25 novembre 2013), après le départ des personnes impliquées dans la saisie des chats  de l’Opération Félix, les bénévoles ont pu rentrer dans le local pour inspecter les dégâts. Tout était sans dessus-dessous évidemment et ils ont essayé de ramasser un peu le désordre.

Bien leur en pris car en examinant chaque recoin pour voir si aucun n’avait été laissé en arrière par l’escouade, ils ont retrouvé tapie dans un module, la belle Orangina qui s’était faite toute petite pour ne pas être trouvée.

Plus brillante que l’armée qui courait les chats à gauche et à droite (j’aime mieux ne pas y penser), elle avait compris le sort qui attendait ceux qui se faisaient prendre et elle avait trouvé la cachette idéale.

Elle était parmi les quatre qui devaient être adoptés cette semaine, la chanceuse, elle est donc partie pour son nouveau foyer.

Le hic cependant, c’est que l’escouade en partant, avait refermé la porte du local où elle se trouvait et elle se serait vue abandonnée, sans nourriture ni eau, n’eut  été des bénévoles qui ont veillé sur toute l’opération.

Si le refuge avait été mis sous clé, sans vérification, elle aurait été prise au piège. Qui doit-on blâmer pour un travail aussi mal fait ? Ils sont rentrés en fous dans le refuge en énervant tous les chats, les ont embarqués dans le froid sans avoir été nourris mais en nous blâmant de ne pas l’avoir fait.

Peut-on faire une plainte à la police ? Je ne pense pas, ils faisaient partie du commando.

Orangina avait déjà été sauvée d’une situation dramatique, amaigrie et peureuse. On avait mis des mois à la sociabiliser. Il semble que sa famille adoptive l’aime beaucoup et qu’elle le leur rend bien.

Elle a un ange gardien pour elle toute seule car les autres n’auront eu aucune chance.

vendredi 29 novembre 2013

Le MAPAQ a perdu toute crédibilité



Suite à la saisie des chats du refuge de l’Opération Félix le 25 novembre, est-il possible de faire une action ? Sûrement.

Est-ce qu’on peut se mobiliser pour faire une action suffisamment importante pour qu’on en parle partout au Québec et même ailleurs ? Pas sûre.

Une chose est certaine, le froid vient de prendre et je n’ai pas la santé pour descendre manifester dans la rue.

Deux choses sont importantes ici. Les secouristes et rescues n’ont pas été consultées par les bureaucrates du MAPAQ sur les besoins des chats errants et leur bien-être. Dans le moment, elles sont visées par des inspections intempestives, inutiles et méprisantes. Les petits refuges et les résidences privées sont dans la mire des inspecteurs en viande du MAPAQ. Elles le seront encore plus dans l’avenir car les normes du P-42 n’ont pas été conçues pour s’appliquer au travail artisanal de terrain des refuges. Les secouristes demeurent isolées et vulnérables, donc des proies faciles pour les inspections.

Ce n’est pas comme courir après les gangs de rue qui élèvent des pitbulls pour les combats dans Hochelaga-Maisonneuve.

Si les fourrières peuvent faire tout ce qu’elles veulent, même s’installer une chambre à gaz et ne sont pas dérangées ni inspectées, tel n’est pas le cas des sauveteuses de chats. Elles demeurent toutes visées par les inspectrices et l’idée du permis c’est pour obtenir facilement les adresses. En se conformant au permis, on se trouve à leur donner la permission de rentrer chez nous le matin avant d’avoir déjeuné ou d’avoir fait le ménage.

Deuxième chose : au début de novembre, le lancement du règlement du permis d’opération nous a permis de voir jusqu’où le mépris pouvait aller : pour avoir un rabais sur le coût du permis, l’organisme devra en être un de bienfaisance. Le projet de règlement mentionnait un OSBL seulement. Les implications sont différentes et demanderont du temps et des $$$ pour se conformer sinon, il faudra payer le plein prix pour avoir un papier au mur.

Pour avoir vu le ministre Gendron répondre aux questions des médias au début du mois, je demeure convaincue qu’il n’est pas au courant de ce qui se passe à la Direction de Santé Animale. Dès que les questions sortaient des lignes fournies par ses bureaucrates en relations publiques, il ne savait plus quoi répondre.

Cette situation d’inspections est en train de déraper et ne rejoint pas l’idée que les québécois s’étaient fait de la protection des animaux de compagnie. Notre plainte pour cruauté contre la Ville de Charlemagne envoyée au MAPAQ depuis plus d’un an, n’a jamais été investiguée. Les photos d’une usine à chiots et de chiens en mauvais état envoyées avec une plainte depuis plus d’un mois n’ont pas fait l’objet d’une investigation encore. Durant ce temps-là, les chats de Charlemagne continuent à souffrir, les chiens continuent à geler sans manger et les petits refuges comme Opération Félix sont harcelés. Y a un sérieux problème dans les priorités du MAPAQ.

Le MAPAQ (et son entité antérieure Anima-Québec) a perdu toute crédibilité en protection animale depuis qu’on est sorti dans la rue demander la fermeture de la grosse usine à chiots de Lamarche & Pinard ce qui n’est jamais arrivé, ni la fermeture de la fourrière de St-Lin, du Berger Blanc et surtout des chambres à gaz. Au contraire toutes les fourrières en ont une maintenant.

Si les petits refuges et secouristes étaient subventionnés par le MAPAQ, ils auraient peut-être raison de venir voir ce qu’on fait mais je trouve que ces inspections sans motif sont de l’ingérence dans la vie privée des secouristes. De plus, les inspections sont faites sous fausses représentations. On fait toujours croire qu’il y avait une plainte mais on n’a aucun moyen de vérifier.

Si le refuge de l’Opération Félix ferme, ce sera une grande injustice pour les chats errants et tout le travail que l’équipe avait entrepris afin d’en sauver, de les organiser en colonies et d’en faire stériliser le plus grand nombre.

Les chats du refuge étaient de jeunes et bons chats. Ils ne méritent pas de mourir et de se faire transporter dans le froid vers un endroit inconnu  avec des inconnus. C’est un grand stress pour eux. Je ne crois pas pour une minute qu’ils seront mis en adoption, ils seront plutôt tués.  Il y a déjà trop de chats disponibles pour ça. Le refuge marchait sur les dons et les miracles et je crois qu’en gang on peut faire un autre miracle en demandant qu’ils soient remis à Opération Félix, même si c’est sous certaines conditions.

Toutes les activités de l’Opération Félix étaient couvertes par la générosité  des amis des chats, et ça ne leur donnait même pas de points.

Comme disait la vétérinaire sur place lors de la saisie, « ils n’ont pas l’air si malades, pourquoi les saisir ». C’est la question qu’il faut poser au Ministre et à Daniel Tremblay de la Direction de la santé animale.

Ils n’avoueront jamais que c’était une vendetta personnelle à mon endroit mais on peut avoir des semblants de réponse.


Les secouristes travaillent très fort et ont droit au respect de la société et des bureaucrates. Leur compassion pour les chats abandonnés ne doit pas être interprétée comme une tare mais valorisée et surtout aidée. Au lieu de les traiter de « madames chats » il faut les appuyer, les laisser travailler, leur fournir les outils et les $$$ pour contrer la surpopulation de chats au Québec et ainsi éviter des souffrances inutiles à tous ces petits êtres abandonnés. L’hiver est là et c’est urgent.
Il faut demander que l'inspection des résidences privées comme endroits de garde soit retirée du règlement car la Charte des droits mentionne bien que "la demeure est inviolable". Tant que les usines à chiots ne seront pas sous contrôle et les combats de chiens investigués, l'inspection des résidences sans plainte, juste pour voir, est une invasion de domicile et doit être traitée comme telle.

 

samedi 13 avril 2013

Encore Valleyfield

On se souvient de la dame de Valleyfield qui avait une quarantaine de chats chez elle. Une telle situation n'est pas rare.

J'ai été chez cette dame et sa maison est impeccable. D'ailleurs elle n'a eu aucune hésitation à laisser entrer Global TV chez elle pour un reportage. Bien fait, d'ailleurs.

Un jour la ville de Valleyfield a découvert les chats et décidé de les exterminer. C,est vrai que la dame, qui n'avait rien à se reprocher, n'était pas très discrète.

C’est clair que ce règlement que la ville de Valleyfield essaie de faire appliquer via la spca (qui n’a aucune juridiction) n’a rien à voir avec la protection des animaux. Il est classé dans la section « nuisances ». Or, les fonctionnaires d’une ville, pour appliquer un tel règlement se cachent derrière « une plainte ». On ne sait jamais c’est qui l’indésirable, ou s’il y a vraiment une plainte.

Ça peut être le crétin qui en veut à la dame parce qu’un jour elle était stationnée derrière sa voiture et il n’a pas pu sortir comme celui qui en veut à tout le monde pour le bruit de la thermo-pompe, la piscine, etc. Tous les moyens sont ensuite bons pour écoeurer la voisine qui s’occupe des chats mais pas de lui. C’est une tactique de « bully » pour attirer l’attention tout en se cachant derrière une plainte anonyme.

Les secouristes en ont soupé des anonymes qui ne sont pas capables de faire face à leur voisine mais n’hésiteront pas une seconde à abandonner leur propre chat l’hiver dans la rue sous prétexte qu’il pue (parce que non stérilisé) et cela à l’encontre du Code criminel canadien qui interdit de faire souffrir un animal inutilement.

Cette dame a fait la bonne chose : elle les a recueillis, soignés, stérilisés et leur fournit un gîte permanent. La spca de Valleyfield donne les chats parce qu’elle en a trop. Ben ceux de la dame ILS ONT DÉJÀ UN FOYER. Bon sang! Ouvrez vous les yeux. Avec la surpopulation animale ça donne quoi de persécuter une personne qui s’occupe des abandonnés ? Et à ses frais en plus. Ça ne lui donne même pas de points.

Avec le scandale derrière la spca de Valleyfield, la ville n’a pas de quoi être fière et je ne leur donnerais pas une médaille pour la protection des animaux. Après avoir agressé une des fondatrices du Campifélin et avoir mis les autres à la porte, les busybodies de l’hotel-de-ville (dont Johanne Tassé) ont abandonné les chats parce que ce n'était pas payant et qu’elles ne savaient pas quoi faire ni comment résoudre un problème qu’elles avaient créé. « Ça sentait trop fort » qu’elles disaient. Ces dames patronesses n’avaient jamais aidé un chat de leur vie mais pensaient que ça devait être comme pour les chiens. Surprise!

mardi 19 mars 2013

BB: deuxième anniversaire de la vidéo

Le mois prochain marquera le deuxième anniversaire de la divulgation des atrocités qui avaient cours au Berger Blanc depuis des années. Triste anniversaire s’il en est.


Depuis des décennies j’en parlais, je dénonçais mais personne ne voulait écouter ou croire que des employés en uniformes bien proprets présentés à la télé comme des « experts » pouvaient faire partie de cette conspiration pour martyriser les animaux de compagnie qui leur étaient confiés.

Ben on a su que c’était pire que ça. Et ce qu’on a vu sur la vidéo ce n’est que la pointe de l’iceberg. Notre témoin nous en a raconté à tous les niveaux. Ça a duré depuis des années et ça dure encore.

Alors pourquoi, me demanderez vous ces salauds, ces propriétaires de fourrière continuent ils d’opérer sans être dérangés? Pourquoi leurs établissements n’ont-ils jamais été fermés ? Pourquoi continuent ils de vendre des animaux malades, de ne pas remettre à leurs maîtres les animaux retrouvés et continuer à opérer dans des locaux insalubres et à mentir au public ?

Du simple point vue de la protection du consommateur il y aurait lieu de faire enquête. Mais l’OPC s’en lave les mains. Les fraudes s,accumulent et on ferme les yeux.

Je ne prétends pas avoir les réponses mais voici quand même ma réflexion personnelle.

L’INDIFFÉRENCE DU PUBLIC ET DES MÉDIAS

Qui dit indifférence, parle de vous aussi. Etiez vous sur le trottoir l’an passé au premier anniversaire quand on a essayé de faire une manif pour le dénoncer ? Mais non, il pleuvait. Alors le tdc était mort de rire de voir une poignée d’irréductibles se balader devant son établissement qu’il avait fermé pour la circonstance. Si la rue avait été fermée par les manifestants, on aurait eu un impact. C’est la seule façon de déplacer les médias. Comme il pleuvait le petit journaliste de QMI a passé la manif au restaurant à côté.

Alors ne venez pas brailler sur mon épaule qu’il ne se passe rien quand vous ne faites rien vous-mêmes.

Puis il y a tous ceux et celles qui continuent d’apporter des animaux dans ces établissements. Par ignorance : où étaient-ils il y a 2 ans ? Sur une autre planète ? Par paresse, parce qu’ils ne veulent pas payer une euthanasie mais certainement pas par compassion. Ils sont trop cheap.

Puis il y a tous ceux et celles qui ne veulent plus en parler « dis moi le pas, je peux pas voir ça ». Ça aussi mène au fait que les tdc peuvent continuer d’opérer et de faire des $$$ sur le dos des animaux.

La meilleure façon de fermer un établissement c’est de lui faire perdre sa clientèle. Et ça, tous ensemble, on peut le faire. Mais rester derrière un écran d’ordinateur ou de votre téléphone intelligent ne réussira rien de tout ça. Pour aider les animaux il faut se chausser et sortir voir comment on peut agir. Oui, la paresse de vous toutes et vous tous est responsable de ce qui ne s’est jamais passé. Les crétins continuent d’opérer en toute impunité.

Alors faites un examen de conscience. Dans quelle catégorie vous situez-vous ?

IL FAUT CONTINUER A FAIRE DES PLAINTES

Malgré que le tdc essaie de nous faire croire qu’il a rénové l’édifice du boul. Henri-Bourassa, ce building est d’une insalubrité repoussante. Les cages ne sont pas lavées, les animaux ne sont pas nourris durant leur séjour. Le chat qu’une folle nous a apporté après lui avoir fait passer un séjour au BB n’avait pas eu d’eau ni de nourriture pour la durée des 5 jours. C’est même un miracle qu’il ait pu sortir de là.

Combien d’entre vous y sont allées, se sont pincé le nez mais n’ont jamais porté une plainte d’insalubrité à l’arrondissement de Rivière-des-Prairies ? Vous êtes coupables de négligence par indifférence. Arrêtez de me raconter les histoires, agissez !

Malheureusement, à la Ville de Laval, le contrat est géré par Mme Lemieux du service de police et les plaintes amassées par la jeune employée du 311 ne mènent nulle part. Oui, la police est aussi ici complice. Dès que la température froide lâche un peu je vais faire une autre visite au bureau-chef et essayer de rencontrer le directeur pour connaître son opinion sur le sujet.

A la ville de Mtl, c’est la même chose, comme à Charlemagne, comme à Repentigny, les élus et les bureaucrates ne prennent pas les plaintes de mauvais service et on se fait répondre que les courriels n’ont pas été reçus parce que l’employée chargée des courriels les supprime sans en tenir compte. Elle est complice aussi. Etes-vous une de celles-là ?

Ce qui nous amène à l’ultime raison.

UN SYSTÈME D’ENVELOPPES

La seule autre raison que je peux trouver pour que les policiers ne s’intéressent même pas à ces actes de cruauté malgré nos interventions, c’est qu’il y aurait eu des enveloppes qui ont changé de mains.

Je soupçonne depuis 30 ans que c’est la seule façon pour ce tdc d’obtenir des contrats qu’il ne remplit pas et qui sont quand même renouvelés. N’ayant aucun pouvoir d’enquête, évidemment que je ne peux rien prouver mais ça ne m’empêche pas de penser.

Tout le monde à qui on a essayé de porté plainte nous répond : « on a reçu instructions de ne pas toucher à ça ».

Comment un psychopathe peut-il s’en tirer après que la vidéo nous a bien démontré ce qu’il tolérait dans son établissement sans se soucier du sort des animaux contrairement à toutes les dispositions du Code criminel canadien et à toutes notions de bon sens ? Il y a un système plus fort que la police et les médias. Et c’est celui des pots-de-vin.

Non, je n’ai plus rien à perdre. Ce tdc a retrouvé mon adresse et j’ai eu droit à la petite Honda Civic noire aux vitres teintées stationnée devant ma porte quand j’arrive le soir. Pas rassurant. Et la police de Laval ne veut rien savoir. Il faudrait que je leur donne un numéro de licence. Mais je peux tu vous dire que lorsque l’espion me voit arriver la Honda décolle en emportant un peu d’asphalte. Les menaces je les ai eues directement aussi.

Alors pourquoi L’UPAC ne s’est pas intéressée encore aux contrats de ces fourrières qui ne rendent aucun service aux contribuables mais s’enrichissent avec des contrats faramineux ? Je parle ici du Berger Blanc, de l’Escouade Canine GL, de l’Inspecteur Canin, etc. Tous ces élus et bureaucrates aux yeux fermés bien durs pour ne pas voir la cruauté et comment les payeurs de taxes sont lésés. La seule raison que je peux voir c’est un système d’enveloppes. On a la preuve que c’est courant au Québec et je ne vois pas pourquoi ça n’expliquerait pas notre insuccès à faire fermer ces astis de places.

RIEN QU’À VOIR ON VOIT BIEN, QUAND ON VEUT RIEN VOIR, ON VOIT RIEN!

NE PAS INTERVENIR C’EST ÊTRE COMPLICE!

jeudi 21 février 2013

Baptisé Friday (Vendredi) d'abord parce qu'il est arrivé au refuge un vendredi et aussi pour le petit garçon du roman Robinson Crusoé, ce chat a eu la vie sauve grâce à l'action rapide de Danielle qui s'est enlevé les doigts dans le nez et a couru à son secours.

Le gars qui l'avait fait rentrer parce qu'il braillait à fendre l'âme à cause du froid, voulait aller le faire tuer à la spca parce qu'il était trop maigre. Belle affaire! Mais ne voulait pas l'apporter au refuge. Danielle a sauté dans le tas, dans la grosse tempête de vendredi passé et est allée le chercher.

Je ne sais pas si je suis plus en maudit contre le gars qui l'a abandonné à son sort en plein hiver ou contre celui qui voulait le faire tuer parce qu'il était maigre.

Donc, Friday avait les oreilles gelées dont une qui est tombée et les coussinets brûlés par le froid. N'ayant aucune graisse et aucun sous-poil pour le protéger du froid il a dû souffrir pendant des semaines à essayer de se trouver de la bouffe et une place pour dormir au chaud.

Vous vous souvenez de Mr. Freeze que le vet a tué avant qu'on puisse l'aider bon ben je m'étais dis que c'est la même chose pour Friday et que si ce chat s'est battu pour survivre toutes ces semaines, on va pas le faire tuer comme ça parce qu'il est maigre. Il mange bien et l'anti-douleur que la vet nous a donné semble faire effet. Anne Marie vient lui faire tremper les coussinets et on lui met du Bag Balm. Ça semble bien aller de ce côté et il arrive à marcher.

Le bout d'une oreille est tombé et l'autre est nécrosée. On continue la crème. Son nez s'est amélioré, la peau gelée est tombée avec de la crème mais ça doit demeurer sensible.Quand il est arrivé, on ne voyait pas l'ampleur de ses angelures.

C'est exactement ce qui arrive dans le moment aux chats de Charlemagne primo parce que personne ne les nourrit et deuxio parce que l'hiver est froid et neigeux. Je ne sais pas comment ces pauvres âmes font pour survivre à tant de souffrance causées par les humains. On aura encore quelques semaines d'hiver et les chats auront de moins en moins de résistance.

Je ne suis pas sure que les chats de Charlemagne veulent aller mourir gazés au BB. Mais les élus de la Ville veulent rien savoir. Ils mentent au public et continuent de "payer" leur fournisseur, le BB pour faire une job de bras sur ces chats innocents. Même si le règlement interdit d'abandonner son chat, jamais quelqu'un a été accusé. C'est trop d'ouvrage.

Faire une job de bras aussi en harcelant et menaçant la vieille dame de 82 ans qui va mettre ses déchets dans le conteneur en l'accusant de nourrir les chats quand c'est quelqu'un d'autre qui le fait. La vieille dame ne veut pas de chicane et ne veut pas porter plainte mais ce serait une plainte à la police que ça prendrait. Tout ça pour le tdc du 102 qui vient de trouver le pouvoir de son téléphone pour faire des plaintes à la ville contre les femmes de son bloc parce qu'elles s'occupaient des chats. A cause d'un crétin, des dizaines de chats mourront pour avoir été abandonnés par un humain au 1er juillet, pour s'être reproduits avec les années, ce qui est de la nature des chats, mais qui ne peuvent survivre l'hiver sans nourriture ce que les humains n'arrivent pas à se rentrer dans la tête.

Je vais vous avouer un secret: la raison pourquoi je ne peux aller moi-même au BB pour sortir les chats c'est que Pierre Couture, le propriétaire m'a déjà fait des menaces de mort et m'a menacé de mettre le feu au refuge. Il a déjà fait mettre le feu dans la remorque où j'avais mon ménage. Quand je vous dis que ça fait 30 ans que je le dénonce, vous me croyez pas ben j'en ai vu de toutes les couleurs. Comme tout bon psychopathe, ces menaces n'ont pas été faites devant témoin donc difficile d'aller à la police. D,ailleurs il a déjà acheté la police. Le détective qui avait le dossier il y a 2 ans après le reportage a reçu instructions de fermer le dossier.



Comme mafia animale on fait pas mieux et les élus sont complices.Ça c'est le Québec!













dimanche 27 janvier 2013

Charlemagne: une solution en vue ?

Je vous l'avais dit qu'à la gang on arriverait à trouver une solution.


J,ai reçu hier un communiqué du MAPAQ (merci à Carol et les autres) demandant de la vigilance envers les animaux qui sont dehors par ces temps super froids.

Mais le plus important, c'est le numéro 800 à la fin du communiqué où on peut porter une plaiinte. Donc on pourrait faire tellement de plaintes contre la ville de Charlemagne (et de Laval tant qu'à faire, et Val d'Or, etc.) pour son règlement interdisant de nourrir les chats et surtout pour leur avoir retiré les abris en octobre et interdit aux dames de les nourrir.

Les chatons ont commencé à mourir dès novembre et la semaine passée on en a retrouvé deux morts gelés dont une femelle enceinte. Je vous le disais c'est à l'encontre du Code criminel canadien qui interdit de faire souffrir inutilement un animal.

Hier on a su le nom du tdc qui avait porté plainte,  et qui était tanné de faire pisser dans ses fenêtres. Ben les mâles qui arrosaient ses vitres connaissaient peut-etre mieux que lui et c'était une forme de message (ou de vengeance) parce qu'il ne s'occupait pas d'eux alors que lui était à la chaleur dans son apart.

Donc, demain matin, toutes ensemble, on commence à faire des plaintes au MAPAQ contre la ville de Charlemagne avec le numéro 800 au bas du Communiqué. Les officiels de la ville n'ont jamais répondu à nos messages et expliqué leurs gestes. C'est de la sanscoeurerie.

Il semble qu'au MAPAQ la main droite ignore ce que fait la main gauche. Si on vous répond que c'est un problème "municipal", dites leur que c'est le gouvernement du Québec qui a donné la permission aux municipalités de faire de tels règlements. Or les municipalités ont inclus les animaux (tous les animaux) dans un règlement de "nuisances". C,est ce qu'il faut changer, qu'une section du Code des cités et villes soit créée pour inclure les animaux sous un chapitre "protection des animaux". Sortons les des nuisances, ça a assez duré. Ensuite on aura des règlements qui ont de l'allure.

Souvenez vous: les animaux du Québec comptent sur vous.

http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Janvier2013/24/c8546.html


La sécurité et le bien-être des animaux en période de grand froid - Le ministère fait appel à la vigilance des propriétaires d'animaux

QUÉBEC, le 24 janv. 2013 /CNW Telbec/ - Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) désire rappeler aux propriétaires d'animaux qu'il est important de porter une attention particulière au bien-être et à la sécurité des animaux de compagnie, d'élevage et de loisir pendant l'hiver. Tous comme les humains, les animaux peuvent aussi souffrir d'hypothermie.

Ainsi, le MAPAQ rappelle que tout animal hébergé principalement à l'extérieur doit avoir accès en tout temps à un abri qui le protège convenablement des intempéries et qui lui permet de maintenir sa chaleur corporelle. Avec les froids actuels, il ne faut donc pas hésiter à aménager, au besoin, des installations temporaires afin de prévenir l'hypothermie et les engelures.

Le Ministère recommande, entre autres choses, de fournir de l'eau et de la nourriture en quantité suffisante pour répondre aux besoins énergétiques quotidiens accrus des animaux. Ni la neige ni la glace ne peuvent remplacer l'eau.

Le MAPAQ est très sensible à la situation des animaux et travaille en étroite collaboration avec ses partenaires afin que la sécurité et le bien-être des animaux ne soient pas compromis. Toute situation inacceptable concernant la santé ou le bien-être des animaux peut être dénoncée en communiquant avec la Direction générale de la santé animale et de l'inspection des aliments au 1 800 463-5023.