samedi 17 mars 2012

La police de Laval et la protection animale

Les policiers de Laval ne connaissent pas ou ne veulent pas connaître leur Code criminel en matière de protection animale.

Notre dernière tentative cette semaine de porter une plainte pour un cas de maltraitance nous a valu comme réponse « appelez le Berger Blanc ».

Or, si vous vous souvenez, il y a un an, un scandale a éclaté justement sur des cas de maltraitance dans cette fourrière mais les élus se sont fermé les yeux et ont continué à donner des $$$ à cette compagnie malgré les révélations sur leurs agissements.

Plusieurs activistes se sont essayé de porter une plainte contre cette fourrière sans succès. Les policiers ne veulent pas remplir de rapport et faire enquête. Qui protège qui ???

A Laval, c’est $20 000 par mois qui sont expédiés à ce fournisseur qui ne donne aucun service en échange. Qu’est-ce que ça envoie comme message aux autres fourrières qui travaillent sur le même principe de cruauté ?

L’argent à faire sur le dos des animaux s’élève à des sommes faramineuses et les crétins le savent. Les usines à chiots opèrent en toute impunité et les fourrières se ramassent des contrats lucratifs donnés par des élus qui ne savent même pas c’est quoi la cruauté animale.

Une enquêteure « haut placée » du service de police m’a répondu quand j’ai voulu faire une plainte contre une animalerie qui avait mis la clé dans la porte en laissant les animaux sans soins à l’intérieur « on a reçu instructions d’en haut de référer ça au Berger blanc ».

Comment une compagnie qui ne fait pas de protection peut s’occuper d’une plainte de maltraitance, dites-moi ?

Pendant ce temps, sur le boulevard St-Elzéar, l’usine à chiots continue sa production sans être importunée par la ville ou l’inspecteur de la spca que le propriétaire connaît bien. On n’a pas de leçon à faire au Québec à qui que ce soit.

Et surtout ne venez pas me dire que c’est l’éducation qui manque dans la population. L’éducation qui manque sur la cruauté animale, c’est au niveau des dirigeants et des politiciens.