dimanche 12 février 2012

Un règlement anti-chats




Quand je vous dis que les règlements municipaux du Québec sont anti-animaux, voici un bel exemple:


Annonce parue dans le journal Animal People, édition de Janvier/Février 2012. (On peut le trouver en ligne ici )




Starving Animals to Death


Is this all a humane society like America can offer ?



Many jurisdictions are fining caring people for feeding dumped cats who are no longer wanted




Bans exist everywhere with some suggesting shooting cats and catching them with cruel leg-hold traps.



Please contact your local officials and tell them to use nonlethal TNR for feral cats.




Plutôt que d'aider à résoudre le problème de la surpopulation de chats, certaines municipalités comme Laval n'ont pas trouvé mieux que d'interdire de les nourrir. Et d'émettre des amendes aux citoyens qui le font ce qui va directement à l'encontre du Code criminel canadien qui interdit à son article 446 de faire souffrir un animal inutilement.




Où sont la spca et anima-quebec quand les chats ont besoin d'eux ? Ah, oui, ils font partie du club privé qui conseille aussi les maires.



J'en avais parlé au maire de Laval dans notre dernier face-à-face (il ne me parle plus depuis l'histoire de l'usine à chiots à Laval) et il m'avait promis que ses employés sauraient user de jugement. Or, les téléphones que je reçois m'indiquent le contraire.



Même qu'une employée nous a carrément remis le cas entre les mains en nous demandant de faire disparaître les chats d'une certaine colonie.



La souffrance des chats errants est immense et c'est criminel de ne pas essayer de les nourrir.



D,ailleurs, je suis heureuse de constater aussi que plusieurs familles s'occupant de chats arrivés dans leur cour, les ont même fait stériliser et ce sont maintenant leurs chats, sauf qu'ils vivent à l'extérieur.



Il faut vraiment que ces règlements disparaissent pour qu'on puisse faire l'éducation du bon peuple et aider ces petits êtres qui n'ont pas demandé à naître mais sont victimes de l'ignorance ou de l'insoucience des humains.



D'abord que le maire de Laval ne veut rien entendre d'autre que les propos de sa 'consultante' Johanne Tassé, nous devrons repartir notre pétition et progresser rapidement pour la déposer au conseil de ville devant le public et les médias.