vendredi 13 août 2010

Egoisme ou indifférence

Bien qu’il ne manque pas de tragédies en ce monde, de causes humanitaires urgentes et bouleversantes, cela ne devrait jamais servir d’excuse au laxisme de nos représentants élus et aux politiciens qui tardent à abolir définitivement l’élevage sauvage et massif des animaux de compagnie et le recours aux chambres à gaz dans les fourrières. Car, si on ne peut prévenir les ravages des tremblements de terre, des inondations ou des cyclones, on peut cependant légiférer pour mettre fin à la cruauté et au manque total de conscience et de sens des responsabilités des humains envers les animaux.
P.L. Choinière, publié dans Le Reflet, 16 juillet 2010

Pendant que la société québécoise est aux prises avec des sites d'enfouissements qui débordent, les individus se garrochent dans les magasins pour acheter, acheter, acheter puis, jeter, jeter, jeter. Les québécois sont gaspilleux au possible. Ils n'ont aucun remord à mettre aux rebuts des articles payés le prix fort et dont ils se sont tannés.

C'est le même comportement que l'on retrouve avec leur animal de compagnie. Ils vont mettre le chat littéralement au bord du trottoir avec toutes les excuses imaginables et la meilleure et la plus utilisée c'est l'allergie. Foutaise!

Si le chum fume du pot, il n'a aucune allergie, seulement un ego trop fort pour supporter la compétition d'un animal dans l'apart. Et la blonde embarque dans l'histoire même si elle aime le chat. Quelle couillardise. Comment pourra-t-elle ensuite défendre son enfant contre l'égoisme du chum ?

On n'a pas besoin nécessairement de nouvelles lois, de nouveaux règlements qui ne seront pas appliqués de toutes façons. Si on trouvait plus de personnes courageuses pour défendre les animaux, comme pour donner l'adresse du moron qui a armé une cage-trappe dans sa cour et est parti en vacances en espérant que le raton serait mort à son retour. Aucune personne courageuse ne nous a donné son adresse pour qu'on puisse lui faire une leçon de choses. Pas même la dame qui a retrouvé son chat de 18 ans dans la cage-trappe.

Dans le moment, tout ce qu'on a sur internet, ce sont des voyeurs, des voyeuses qui regardent les photos les unes après les autres mais ne font rien pour régler la situation. Un beau chat de 2 ans, opéré dégriffé était à donner sur Kijiji. C'est déjà pénible mais il y avait pire: les 159 visites de l'annonce et personne n'est intervenu.

Le courage est ce qu'il manque le plus aux québécois. Quand ils cesseront de faire des plaintes anonymes contre les secouristes et s'attaqueront ouvertement aux morons des usines à chiots, nos élus n'auront pas le choix que d'intervenir. Ce sont toujours les mêmes qui se dévouent et trouvent des idées pour sauver les chats. Pendant ce temps, les dirigeant(e)s de la spca sont assis sur leurs mains et ne pensent qu'à leurs salaires et leurs vacances.



jeudi 24 juin 2010

Refuge Campifélin alias SPCA Valleyfield


Comme je le décrivais sur mon document écrit en 2007 mais toujours d'actualité Les Fourrières, des "inspecteurs" se sont présentés au refuge Campifélin de bonne heure le matin, avant même que les fondatrices, Linda, Ashley et Louise ne soient sur place. Elles avaient terminé le tour des cages à 2 hrs du matin et avaient droit à un moment de répit.


Mise au courant de la délégation et du camion identifié en gros cubes SPCA, Linda est accourue aux nouvelles. C'est le coeur battant la chamade qu'elle a essayé d'en savoir plus.


Elle n'a jamais su la vérité ce matin-là. Même avec toutes ses questions, on ne cessait de lui demander les clés du refuge. Par manigances et collusion, on les lui a arrachées et pénétré dans la bâtisse sans mandat, ni autorisation légale. Coudonc, quelle sorte de société que c'est ça, le Québec.


Le même manège avait eu lieu le samedi précédent alors que les filles fermaient et passaient à visiter les cages et redonner de l'eau aux chats. Un employé de la ville est arrivé sur place et a menti à Linda en disant "que des gens s'en venaient les aider et qu'elles n'avaient rien à faire". Or, c'était le même groupe qui est entré avec ses grosses bottes, qu'ils ont traîné dans toutes les pièces pour "inspecter". Non seulement ce groupe ne venait pas pour aider mais pour identifier de visu ce qu'il pourrait donner comme excuses advenant qu'il puisse prendre contrôle.


A leurs yeux, tous les chats étaient en mauvais état. La rumeur veut qu'après leur prise de contrôle, il n'en ait euthanasié que 3. Belle affaire!


Toujours est-il que ce matin-là, après qu'on ait arraché les clés des mains de Linda, le groupe est entré dans la bâtisse et a refermé à clé laissant dehors 3 filles en pleurs se demandant ce qui était pour arriver aux chats dont elles s'étaient occupés depuis 2 ans.


Dans ce groupe d'inquisiteurs, il fallait compter Johanne Tassé, une nobody avec un ego plus grand que son site internet, Doris Ferrin, la représentante de la ville avec qui elle a manigancé toute l'affaire, Corinne Gonsalez directrice de la SPCA Ste Agathe en qui j'avais confiance mais que je ne peux m'imaginer qu'au lieu d'aider elle ait supporté les 2 autres pour leur prise de contrôle; ainsi qu'une poignée de busybodies, bénévoles ou pas qui avaient l'impression selon ce qu'on leur avait dit, de participer à une opération de sauvetage.


L'idée d'arriver à l'improviste chez les refuges c'est évidemment de prendre les bénévoles en défaut. Une crotte de trop dans la litière et Johanne Tassé s'est écrié "c'est inacceptable". Dieu sait que le matin, toutes les litières débordent car les chats vivent la nuit. Pourtant, la Tassé a admis ne rien connaître aux chats et très peu aux chiens. Qu'est-ce qu'elle faisait là alors ? On verra plus loin.


Si on les laisse entrer, trop tard. Les inspecteurs, policiers, employés de la ville, etc. diront alors qu'ils avaient la permission. Faux! C'est par collusion et connivence qu'ils s'investissent du pouvoir d'inspecter quelque chose qu'ils ne connaissent même pas et surtout dont ils ne veulent pas savoir la situation. Et surtout, jamais au grand jamais ils ne viennent pour "aider". Tenez vous le pour dit et méfiez vous si vous avez plus de chats que permis dans votre résidence.


Quand Linda est arrivée au refuge pour s'informer, le journal local était déjà là. C'était une opération de relations publiques bien plus que le sauvetage de chats qui n'avaient pas besoin d'être sauvés que le groupe avait organisé. D'ailleurs le premier article qui est sorti donnait la vedette à Johanne Tassé et son CAA... quelque chose.


Jamais, à la ville, dans les journaux locaux ou parmi les bénévoles on n'a admis le travail que les trois fondatrices avaient accompli avec peu de moyens. Comment, pour respecter un contrat verbal jamais signé format papier, elles se sont dévouées par honnêteté en ramassant les chiens errants, en donnant de l'info par téléphone aux contribuables de Valleyfield et acceptant les chats abandonnés que les citoyens amenaient.


J'ose croire que cette histoire n'est pas fini et que les trois fondatrices ne perdront pas tous les argents personnels qu'elles ont investis dans cette aventure. Sans compter tout le matériel que que les bénévoles et autres organismes avaient fourni gratuitement.

lundi 8 février 2010

On tue par réglementation anti-animaux

Le récent cas d’intervention du Berger Blanc dans Repentigny pour obliger la dame à se départir de ses animaux, nous remet dans la face, l’inutilité des règlements anti-animaux dans cette province. Nous ne parlerons pas ici du fait que les chats de cette dame n’étaient pas stérilisés et procréaient à profusion. Ce sera un autre débat.

J’ai mis la main sur un article d’un blog américain qui fait une remarque judicieuse (voir le texte du blog plus bas). Pendant que tout le monde crie, la spca en tête, qu’il y a trop d’animaux abandonnés au Québec, les règlements limitant le nombre d’animaux par logement mènent directement à la confiscation et l’euthanasie d’animaux de compagnie en santé, aimés et qui avaient un foyer permanent.

Un règlement est passé « pas plus de 2 chiens par logement » et immédiatement, le troisième chien est voué à l’euthanasie ou à l’abandon dans la rue si c’est un chat. Ou si un voisin se plaint de senteurs (ma voisine avait déjà appelé la police parce qu’elle pensait que mon tas de compost sentait l’ammoniaque) peu importe d’où elles proviennent, la personne qui a des chats sera inspectée. Notez qu’on ne protège pas les animaux ici, ON RÈGLEMENTE…..

Il faudrait revoir toute cette réglementation et la remplacer par la protection des animaux impliqués dans une controverse et surtout par de l’éducation. Ce que personne ne fait présentement.

Nous l’avons vu dans Rosemont. Parce qu’un tizoune est allé au conseil de ville se plaindre qu’il y avait trop de chats errants dans sa ruelle, le nommé Lavallée (qui n’a pas été réélu, heureusement) s’est empressé de passer un règlement interdisant de nourrir les chats. Dans sa petite tête de maire corrompu, quelqu’un lui avait dit que si on cessait de nourrir les chats, ils vont disparaître, c’était probablement le gars du Berger Blanc.

Au Québec, il n’est pas question de discuter du règlement avant qu’il soit adopté. Les élus municipaux nous le garrochent dans la face avec la fourrière par derrière. Combien de personnes doivent vivre dans la clandestinité et mentir parce qu’elles ont osé sauver des chats de ruelle.

Non, je ne suis pas tendre envers les élus, les policiers et les gars de fourrière parce que je sais jusqu’où leur corruption peut mener quand ils s’attaquent à un contribuable. Surtout si le payeur de taxes ne sait pas ou ne peut pas donner une enveloppe de temps en temps, ces trois paliers qui devraient protéger la population vont s’unir pour saisir, confisquer, déplacer et tuer les animaux de compagnie propriété du contribuable et ensuite lui envoyer une facture exhorbitante pour ce faire. C’est un système corrompu à toutes épreuves car « il s’appuie sur la loi et les règlements ». Plates excuses s’il en est mais qui donnent carte blanche à tous ces corrompus qui jouent avec l’argent des taxes.

Oui, il va falloir s’unir et manifester notre désaccord à tous et chacun de ces règlements au fur et à mesure qu’ils sont portés à notre connaissance. A commencer par Laval où les policiers et les employés municipaux perdent leur temps et l’argent du public à harceler les femmes qui nourrissent les chats et à détruire leurs cabanes.

Killing animals with homes -- KC Dog Blog www.kcdogblog.com

In animal welfare, we talk an awful lot about how we can end the problem of having homeless pets in the US. There is often talk of things like "pet overpopulation", "shelter overcrowding" and that type of thing. Even one of the largest animal welfare organizations, Best Friends, hosts the No More Homeless Pets conference.

But maybe a more disturbing trend is the seemingly growing trend toward killing HOMED pets.

These are happy, healthy pets, that have loving, caring owners -- that for various reasons, we have decided to bring into our overcrowding shelters where they will likely be killed. These are animals, that have homes, that because of laws that we've created, we have decided to make homeless.

Recently, a Dallas couple, Mark and Lynn Gideon, found themselves in trouble with the Dallas law. Three years ago, Dallas passed a law limiting the number of pets people could have in their homes. The Gideons obtained a special permit to grandfather all of their existing pets -- 7 dogs (mostly Dachshund mixes) and 10 cats. In August, an animal control officer came to their home and wrote them two citations -- one for pet waste and one for odor of pet waste (it should be noted here that all of the neighbors have denied complaining about any odor problems stemming from the house).

By all accounts, the animals were all healthy, all were altered, licensed and up to date on their vaccinations. Because the Gideon's received two citations within a 12 month time period, authorities are saying that all of their pets must be removed from their home. Seventeen animals, all with a home and all seemingly well cared for, being asked to be removed and to join the ranks of the homeless animals in Dallas.

Earlier this week, news hit about two Boxer mixes in Brampton, Ontario that were confiscated from their owners and are on death row at the Brampton Animal Shelter. The dogs are believed by city authorities to resemble 'pit bulls' -- which are banned in Ontario under the Dog Owner Liability Act. By all accounts, the dogs are healthy, happy, well-socialized, non aggressive and are loved by their owners. Both are now "homeless" and could be killed in the shelter.

In 2006, Kansas City, MO passed a law that mandated that all 'pit bulls' had to be spayed or neutered. In 2009, four years after the ordinance passed, 270 dogs were confiscated from Kansas City area homes because they were unaltered pit bulls (more to come on KCMO in the next couple of weeks). The vast majority of these dogs were by animal control officer accounts happy, healthy dogs -- but because they were unaltered, they ended up at the city shelter. More than half of these dogs ended up dead in the shelter. Again, they were happy, healthy dogs, with homes, that the city made to be homeless, and then, dead.

In the book Redemption, Nathan Winograd talks a lot about the Dark Side of Mandatory Laws, and how even though they are often pushed by members of the animal welfare community, most end up leading to increased killing in city shelters.

"Legislation may be worded so that the result of non-compliance is the impoundment and death of the animal. Many jurisdictions have seen their impound rates increase following the passage of laws which give government agencies carte blanche to round up and kill animals. If a shelter has high rates of shelter killing, it makes no sense to support the passage of laws that give them greater power and more reasons to impound--and subsequently kill -- even more animals" -- Winograd in 'Redemption'

If we are to end the problem of homeless pets in this country, it is extremely important that we not only find homes for pets in our shelters, but it is also important that we makes ever effort necessary to keep happy, healthy, non-aggressive animals that have homes IN THEIR HOMES. This means not passing arbitrary pet limit laws, not passing breed specific laws that remove pets from homes based on how they look, not based on behavior, and not pass mandatory spay/neuter laws that pull animals out of homes for not being altered so they end up in the shelter.

Ending the problem with homeless pets in this country begins with not creating homeless pets unnecessarily. It is one thing to struggle with killing homeless animals because of shelter overcrowding, it is quite another to kill ones that actually have homes, for no reason at all.

vendredi 5 février 2010

Folle des chats !

Folles des chats ? ERREUR !!!

Compatissantes, passionnées, aimantes des animaux, OUI. C’est d’ailleurs pour ça qu’elles ne peuvent supporter de les voir souffrir l’hiver et essaient de les sauver.

Le documentaire que notre télé québécoise a présenté dimanche passé vient jeter un pavé dans la mare du sauvetage des chats errants dans Montréal et la région. Non seulement un représentant de l’organisme de qui origine le documentaire laisse sous-entendre que les chats sont bien dehors et vivent plus vieux qu’à l’intérieur, ce qui est faux, mais il condamne les sauveteuses qui les gardent dans leur domicile en attendant de leur trouver une famille d’adoption. Inacceptable!!!

Selon moi, ce documentaire a été fait par la spca de Toronto pour dénoncer les femmes qui gardent plusieurs chats en les faisant passer pour dérangées et malpropres. Le but du documentaire n’est pas clair et le rôle des femmes qui ont participé au tournage me laisse songeuse. Pourquoi s’exposer ainsi à la critique évidente de la spca et des téléspectateurs? Beaucoup de femmes et d’hommes ont plusieurs chats et les aiment profondément sans pour autant être dérangés et ne pas avoir de conjoint.

Vous croyez que les spcas sont là pour aider ces femmes et leurs chats ? Détrompez-vous. Je pourrais vous en dire long là-dessus. Surtout quand leurs inspecteurs peuvent arriver à l’aube chez une personne qui a plusieurs chats en espérant y trouver des saletés et des odeurs avant qu’elle ait eu le temps de nettoyer. S’ils y trouvent un chat malade ou même mort durant la nuit, c’est l’extase. Quelles belles photos!

La spca n’est pas là pour aider les sauveteuses ni les chats. Les jobs à la spca sont rémunérées et surtout bien rémunérées. C’est l’argent des animaux qui paie le salaire des inspecteurs pour aller harceler les sauveteuses. Ou bien ils sont foncièrement méchants ou bien ils essaient de justifier leur job. Toutefois, ils sont sélectifs, ils n’iront pas harceler les hommes qui possèdent des usines à chiots.

C’est la raison pourquoi le seul homme interviewé dans le documentaire, avec son uniforme, ses écussons et le mot « agent » écrit en gros sur la poitrine, dit avec autorité qu’il serait mieux de tuer les chats que de les garder en refuge ou famille d’accueil. C’est ce qu’il sait faire parce qu’il y a été entraîné. Moi, je ne suis pas sure que c’est ce que le chat préfère.

Mais il faut que je vous dise ici, les inspecteurs et les « agents » de la spca ont une culture un peu différente de nous. D’abord, ils n’aiment pas les animaux et ça paraît. Ils se sentent très forts quand ils entrent chez une femme qui a plusieurs chats avant qu’elle ait eu le temps de nettoyer les dégâts de la nuit pour prendre des photos et « interpréter » chaque meuble déplacé et chaque litière pas vidée. Ils pourront alors faire accuser la pauvre dame de cruauté envers les animaux et la traiter de collectionneuse et surtout, tuer tous ses chats. Tout son argent passe pour aider les chats alors elle n’aura pas de sous pour se défendre et on lui fera subir les pires traitements. Elle n’aura pas un bel habit Armani pour se présenter à la cour. Comme tout est question d’images et de perceptions, un juge sera toujours du côté de la spca.

Quand on sait qu’avec tout leur personnel, les bénévoles et le vétérinaire attitré, la spca de Montréal ne peut même pas prévenir une épidémie de rhino et tue tous les chatons sur place et ceux qui rentrent, les inspecteurs n’ont pas de leçon à faire à cette dame qui les aime et voit à leur bien-être avec les moyens du bord. Sans oublier que pour les faire vivre en groupe, elle a dû payer de sa poche toutes les stérilisations. Ce qui ne se fait pas à la spca. Du temps de Barnotti, les chats partaient non stérilisés, sous la seule promesse de l’adoptant.

Le but principal des spcas (au départ je pensais qu’il y avait seulement Barnotti mais aujourd’hui j’ajoute celle qui se colle sur la spca) c’est de détruire la réputation de toutes ces secouristes qui font un travail magnifique dans cette province. C’est de les salir, rabaisser leurs sauvetages, copier leurs idées pour nuire aux activités de levées de fonds et même de s’approprier leur porte-parole. De plus, aussi bien les fourrières que les spcas, s’ils ont la chance d’avoir une plainte d’odeurs d’un voisin qui se mêle pas de ses affaires, y a rien qu’ils ne feront pas comme troubles à la dame qui nourrit les chats.

Le documentaire que nous venons de voir joue exactement ce rôle. Car les filles qui ont ces chats les ont ramassés dans la rue, les ont soignés, fait stériliser et amenés en sécurité à l’intérieur, la plupart en attendant une adoption. Vous savez comme moi combien il est difficile de faire adopter un chat adulte.

Il est faux de croire que les chats sauvages (feral) ne peuvent pas vivre dans une famille comme le laisse entendre l’agent. Plein d’exemples nous viennent à l’esprit de chats abandonnés qui craignaient les humains et qui sont maintenant parfaitement adaptés et heureux.

Toutefois, ce n’est pas sûr qu’ils aimeraient tous vivre en refuge surtout ceux de deux ou trois générations nés dans la rue. C’est la raison pourquoi j’approuve les méthodes de Alley Cat Allies sur les colonies de chats. Une fois stérilisés, bien installés et nourris, les chats sauvages peuvent vivre leur vie de chats sans l’intervention de la spca ou de la fourrière qui ne pensent qu’à les éliminer.

Commentaire judicieux de Lise : ce ne sont pas ces femmes qui devraient être jugées, elles devraient être aidées dans leurs tâches. Ce sont ceux qui abandonnent les chats qui sont coupables mais encore là, l’organisme, ne partira jamais après ceux-là et les punir pour mettre un animal en péril. Pourtant le Code criminel dit bien qu’il s’agit là d’un acte criminel.

Commentaire de Ginette : j'ai regardé le video, c’est faux ce qu'il dit les chats errants peuvent être socialisés ,j'en ai ramassé beaucoup dans ma vie et j'ai toujours fini par gagner leurs coeurs . Ils ont besoin d'avoir confiance et de bons soins voilà .........

Commentaire de Jessica : Personellement, j’ai éteint la télé au bout de 15 min environ. J'ai trouvé qu'il exagérait bcp et généralisait, je prends mes chats pour mes bébés mais c pas pour autant que je suis super solitaire a tel point de ne pas avoir de conjoint. J'ai aussi trouvé ça dommage qu'il montre un vieille dame qui avait plein de chats errants dans sa maison, je trouvais que ça avait l'air pas très propre si on veut, or, ce n'est pas le cas partout.... Folle oui c vraiment le nom pour qui ils veulent nous faire passer :-@, par contre je trouvais ça triste pour les chats qui sont errants, ça me fait bcp de peine à chaque fois que j'en vois


CONCLUSION :

Depuis 40 ans je dénonce les agissements de la spca de Montréal mais mes lectures m’ont amenée à comprendre que c’est une culture qui existe dans toutes les sociétés humanitaires et qui aurait besoin d’un grand changement pour d’abord aider les animaux et aussi justifier l’existence de ces organismes qui râclent toutes les donations sans faire le travail d’aide et de sauvetage des animaux.

Le seul espoir qu’ont les animaux errants c’est le regroupement de tous les secouristes afin de créer une force et participer à l’éducation de la prochaine génération d’humains pour qu’ils n’abandonnent pas leur chat.

mardi 19 janvier 2010

Quand une tradition est cruelle, il faut vitement l’abandonner

Le cœur me manque à chaque fois que je lis quelqu’article sur un festival en l’honneur d’un saint qui finit toujours par de la cruauté envers les animaux.
Les Inuits, Innus, etc. utilisent le subterfuge de la « tradition » pour continuer à massacrer des phoques et à garder des chiens de traîneaux dehors en hiver même s’ils se promènent maintenant en motoneige.

Mais il ne faut pas penser que ça se passe uniquement ailleurs. Les québécois des Iles-de-la-Madeleine, les chasseurs, quoi, sont subventionnés à planche, passent leur vie sur le BS et l’assurance-chômage mais essaient de nous faire croire qu’à cause de la tradition, ils ont besoin de massacrer les phoques sur la banquise.

Ils sont menteurs en plus. Ils essaient de nous faire croire que ce sont les phoques qui ont mangé la morue et leurs prises ont ainsi baissé. Erreur : c’est la surpêche de leur gang et des autres qui viennent d’Asie et ailleurs pour vider notre océan avec leurs filets qui traînent dans le fond et ramassent TOUT.

Quand on passe sous le couvert de la tradition des gestes odieux et cruels, qu’ils soient envers les enfants ou les animaux, il faut que la société se réveille et les dénonce autrement elle devient complice. Ces pratiques étaient peut-être acceptées au Moyen-Àge mais avec nos moyens de communication, on connaît mieux. On s’annonce comme une société civilisée mais on laisse ces actes se perpétuer par lâcheté ou hypocrisie.

Les chasseurs des Iles ont trouvé des oreilles attentives du côté d’Ottawa et l’argent des pauvres est maintenant utilisé à faire la promotion de la fourrure et la chair des phoques en Europe qui ne veut pourtant rien savoir.

Que les chinois acceptent nos fourrures sales, ce n’est pas une référence, on sait comment ils écorchent vifs les chats et les chiens pour en retirer leur peau. Des pas de cœur comme on dit. Est-il besoin de leur proposer des choses aussi horribles que notre chasse aux phoques comme exemple ? Ils savent être cruels par eux-mêmes.

Si le Québec et le Canada veulent donner l’exemple aux pays en voie de développement, il faut que ces chasseurs laissent tomber leurs actes de cruauté, leurs faux prétextes et présentent au monde un visage civilisé de gens compatissants. Autrement, on n’a rien à enseigner à personne. C’est à avoir honte d’être Canadien!

Je me surprends à n’avoir aucune compassion pour les chasseurs qui ont des accidents, dont le bateau est pris dans les glaces ou qui ne rentrent pas à la maison. Mais je les mets sur le même pied que les éventreurs de dauphins et les chasseurs de baleines. Et ceux-là non plus ne m’impressionnent pas et leur hypocrisie me donne des hauts le cœur.

samedi 2 janvier 2010

A-t-on toujours une SPCA à Mtl ?

Le commentaire de « Confused » suite à mon dernier article sur Examiner (voir lien à droite) nous laisse bien comprendre qu’encore beaucoup de gens dans la population du Québec prennent leurs vœux pour des réalités. Elle se demande pourquoi nous n’apportons pas les chats en péril à la SPCA.

Notre expérience a démontré que les chats de ruelle sont exécutés à la spca de mtl et non mis en adoption, s’ils sont en mauvais état ils ne seront pas soignés mais tués. Seules les filles qui aiment vraiment les chats savent comment en prendre soin avec diligence et doigté, sachant aussi que si le chat a survécu à l’enfer de nos hivers, c’est qu’il ne voulait pas mourir. Surtout pas aux mains des humains qui l’avaient mis dans cette situation. Alors on évite de les mettre dans des situations pires que la ruelle où ils vivaient.

Un autre exemple patent dans The Gazette du 26 décembre 2009 nous confirme toute l’inefficacité de ce qu’on appelle la spca de mtl. Suite à une plainte à l’effet qu’un chien de garde de SERCA passait Noel tout seul dans un building en rénovation, dans le froid et la peur, probablement sans nourriture non plus, Christina Reusch, une superviseure à la spca a fait réponse au journaliste (qui a évité de signer son article):
« The posting of guard dogs is not illegal, adding « unfortunately there is nothing we can do. » She said SERCA Security has a good reputation for giving food, water and shelter to the guard animals they employ.

J’ai des petites nouvelles pour elle. Serca a acheté les chiens de garde de Lamarche & Pinard juste avant que la compagnie fasse faillite. On a la confirmation que ces chiens avaient été maltraités, mal nourris et surtout on a la confirmation de leur provenance. Est-ce que Serca les entretient depuis ce temps ? Je me renseigne. Mais un chien qui a faim et qui voit passer du monde sur le trottoir va leur crier son désarroi de se voir ainsi confiné tout seul dans un building froid et humide, sans présence humaine. C’est pour ça qu’il jappe.

La spca n’a jamais donné suite à la plainte et surtout ses « inspecteurs » n’ont même pas été voir si l’animal avait de la nourriture. Ils l’ont laissé japper tout le temps des Fêtes. C’est inacceptable.

Combien d’activistes nourrissent les chiens dans les cours à scrap et terrains de vente d’automobiles quand elles peuvent leur passer de la nourriture. Souventes fois, ces chiens sont dans des cabanes mal isolées, sans nourriture ni eau où ils mourront tout seuls dans les grands froids ou les grandes chaleurs. Ce sont des chiens de Serca car il ne reste que cette compagnie qui loue des chiens de garde. Les chiens sont maigres, décharnés et affamés. Notre témoin nous confirme que pour les rendre agressifs, on évite de les nourrir. Alors la superviseure Rusch, elle l’a pris où son information ?

D’où proviennent ces chiens de garde ? Des fourrières, bien sûr. Ce sont les pitbulls dont personne ne veut parce qu’ils ont été mal élevés et sont devenus incontrôlables, les rottweilers ou les bergers allemands devenus trop gros. La compagnie les affame et les entraîne à l’agressivité. Tout d’un coup, le beau rott qui vivait sur le divan se retrouve battu sans raison. Il ne comprend plus pourquoi l’humain est ainsi mais essaie tout de même d’obéir. Plus de récompenses, plus de caresses, que des coups qui volent de toutes parts.

Pourtant, la spca et ses inspecteurs savent comment ça se passe mais JAMAIS il n’y a eu d’inspection chez Serca ni chez Lamarche & Pinard d’ailleurs. Pendant des mois, alors qu’elle était directrice par interim, Alana Devine nous disait « my hands are tied » à chaque fois qu’on lui faisait une plainte. C’est quoi comme réponse ? Ça sauve pas un chien ce genre de réponse. Ça ne fait que perpétuer la cruauté journalière des trous-du-cul qui font leur argent sur le dos des animaux : la mafia animale.

Ce qui se passe à la spca de mtl est encore et toujours un maudit secret. Les bénévoles qui en savent un peu trop sont flushées, les animaux continuent de mourir. Heureusement qu’il y a des refuges qui peuvent prendre les animaux de basse-cour et les cochons, au moins ceux-là sont sauvés. Même depuis le départ de Barnotti et l’élection d’un nouveau conseil d’administration, alors qu’on nous avait promis de la transparence, ben on repassera, il n’y en a jamais eu de transparence. Ces gens se paient de gros salaires avec l’argent des animaux mais ne rendent compte de leurs actions à personne, ni aux membres qui les ont élus et encore moins aux animaux qu’ils ne protègent plus.