mardi 19 janvier 2010

Quand une tradition est cruelle, il faut vitement l’abandonner

Le cœur me manque à chaque fois que je lis quelqu’article sur un festival en l’honneur d’un saint qui finit toujours par de la cruauté envers les animaux.
Les Inuits, Innus, etc. utilisent le subterfuge de la « tradition » pour continuer à massacrer des phoques et à garder des chiens de traîneaux dehors en hiver même s’ils se promènent maintenant en motoneige.

Mais il ne faut pas penser que ça se passe uniquement ailleurs. Les québécois des Iles-de-la-Madeleine, les chasseurs, quoi, sont subventionnés à planche, passent leur vie sur le BS et l’assurance-chômage mais essaient de nous faire croire qu’à cause de la tradition, ils ont besoin de massacrer les phoques sur la banquise.

Ils sont menteurs en plus. Ils essaient de nous faire croire que ce sont les phoques qui ont mangé la morue et leurs prises ont ainsi baissé. Erreur : c’est la surpêche de leur gang et des autres qui viennent d’Asie et ailleurs pour vider notre océan avec leurs filets qui traînent dans le fond et ramassent TOUT.

Quand on passe sous le couvert de la tradition des gestes odieux et cruels, qu’ils soient envers les enfants ou les animaux, il faut que la société se réveille et les dénonce autrement elle devient complice. Ces pratiques étaient peut-être acceptées au Moyen-Àge mais avec nos moyens de communication, on connaît mieux. On s’annonce comme une société civilisée mais on laisse ces actes se perpétuer par lâcheté ou hypocrisie.

Les chasseurs des Iles ont trouvé des oreilles attentives du côté d’Ottawa et l’argent des pauvres est maintenant utilisé à faire la promotion de la fourrure et la chair des phoques en Europe qui ne veut pourtant rien savoir.

Que les chinois acceptent nos fourrures sales, ce n’est pas une référence, on sait comment ils écorchent vifs les chats et les chiens pour en retirer leur peau. Des pas de cœur comme on dit. Est-il besoin de leur proposer des choses aussi horribles que notre chasse aux phoques comme exemple ? Ils savent être cruels par eux-mêmes.

Si le Québec et le Canada veulent donner l’exemple aux pays en voie de développement, il faut que ces chasseurs laissent tomber leurs actes de cruauté, leurs faux prétextes et présentent au monde un visage civilisé de gens compatissants. Autrement, on n’a rien à enseigner à personne. C’est à avoir honte d’être Canadien!

Je me surprends à n’avoir aucune compassion pour les chasseurs qui ont des accidents, dont le bateau est pris dans les glaces ou qui ne rentrent pas à la maison. Mais je les mets sur le même pied que les éventreurs de dauphins et les chasseurs de baleines. Et ceux-là non plus ne m’impressionnent pas et leur hypocrisie me donne des hauts le cœur.

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