Le commentaire de « Confused » suite à mon dernier article sur Examiner (voir lien à droite) nous laisse bien comprendre qu’encore beaucoup de gens dans la population du Québec prennent leurs vœux pour des réalités. Elle se demande pourquoi nous n’apportons pas les chats en péril à la SPCA.
Notre expérience a démontré que les chats de ruelle sont exécutés à la spca de mtl et non mis en adoption, s’ils sont en mauvais état ils ne seront pas soignés mais tués. Seules les filles qui aiment vraiment les chats savent comment en prendre soin avec diligence et doigté, sachant aussi que si le chat a survécu à l’enfer de nos hivers, c’est qu’il ne voulait pas mourir. Surtout pas aux mains des humains qui l’avaient mis dans cette situation. Alors on évite de les mettre dans des situations pires que la ruelle où ils vivaient.
Un autre exemple patent dans The Gazette du 26 décembre 2009 nous confirme toute l’inefficacité de ce qu’on appelle la spca de mtl. Suite à une plainte à l’effet qu’un chien de garde de SERCA passait Noel tout seul dans un building en rénovation, dans le froid et la peur, probablement sans nourriture non plus, Christina Reusch, une superviseure à la spca a fait réponse au journaliste (qui a évité de signer son article):
« The posting of guard dogs is not illegal, adding « unfortunately there is nothing we can do. » She said SERCA Security has a good reputation for giving food, water and shelter to the guard animals they employ.
J’ai des petites nouvelles pour elle. Serca a acheté les chiens de garde de Lamarche & Pinard juste avant que la compagnie fasse faillite. On a la confirmation que ces chiens avaient été maltraités, mal nourris et surtout on a la confirmation de leur provenance. Est-ce que Serca les entretient depuis ce temps ? Je me renseigne. Mais un chien qui a faim et qui voit passer du monde sur le trottoir va leur crier son désarroi de se voir ainsi confiné tout seul dans un building froid et humide, sans présence humaine. C’est pour ça qu’il jappe.
La spca n’a jamais donné suite à la plainte et surtout ses « inspecteurs » n’ont même pas été voir si l’animal avait de la nourriture. Ils l’ont laissé japper tout le temps des Fêtes. C’est inacceptable.
Combien d’activistes nourrissent les chiens dans les cours à scrap et terrains de vente d’automobiles quand elles peuvent leur passer de la nourriture. Souventes fois, ces chiens sont dans des cabanes mal isolées, sans nourriture ni eau où ils mourront tout seuls dans les grands froids ou les grandes chaleurs. Ce sont des chiens de Serca car il ne reste que cette compagnie qui loue des chiens de garde. Les chiens sont maigres, décharnés et affamés. Notre témoin nous confirme que pour les rendre agressifs, on évite de les nourrir. Alors la superviseure Rusch, elle l’a pris où son information ?
D’où proviennent ces chiens de garde ? Des fourrières, bien sûr. Ce sont les pitbulls dont personne ne veut parce qu’ils ont été mal élevés et sont devenus incontrôlables, les rottweilers ou les bergers allemands devenus trop gros. La compagnie les affame et les entraîne à l’agressivité. Tout d’un coup, le beau rott qui vivait sur le divan se retrouve battu sans raison. Il ne comprend plus pourquoi l’humain est ainsi mais essaie tout de même d’obéir. Plus de récompenses, plus de caresses, que des coups qui volent de toutes parts.
Pourtant, la spca et ses inspecteurs savent comment ça se passe mais JAMAIS il n’y a eu d’inspection chez Serca ni chez Lamarche & Pinard d’ailleurs. Pendant des mois, alors qu’elle était directrice par interim, Alana Devine nous disait « my hands are tied » à chaque fois qu’on lui faisait une plainte. C’est quoi comme réponse ? Ça sauve pas un chien ce genre de réponse. Ça ne fait que perpétuer la cruauté journalière des trous-du-cul qui font leur argent sur le dos des animaux : la mafia animale.
Ce qui se passe à la spca de mtl est encore et toujours un maudit secret. Les bénévoles qui en savent un peu trop sont flushées, les animaux continuent de mourir. Heureusement qu’il y a des refuges qui peuvent prendre les animaux de basse-cour et les cochons, au moins ceux-là sont sauvés. Même depuis le départ de Barnotti et l’élection d’un nouveau conseil d’administration, alors qu’on nous avait promis de la transparence, ben on repassera, il n’y en a jamais eu de transparence. Ces gens se paient de gros salaires avec l’argent des animaux mais ne rendent compte de leurs actions à personne, ni aux membres qui les ont élus et encore moins aux animaux qu’ils ne protègent plus.
samedi 2 janvier 2010
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2 commentaires:
Je suis toujours bénévole à Montréal, je reste là en pensant faire changer les choses un jour.
1) Faux dans l,article : nous faisons adopter des animaux errants, c'est écrit sur la fiche, cependant pas tous les animaux. En étant dans le domaine des animaux, nous savons qu'il y a trop de chats et de chiens, mais surtout de chats, parce qu'ils ne sont pas stérilisés. Il faudrait être là a 7h du matin quand les vets commencent leur tournée et il n'y a pas de bénévole à cette heure.
2) Il y a des améliorations cet automne. Une épidémie a commencé, ils ont mis les chatons (au moins 50) en quarantaine dans un autre édifice, et les adoptants sont allés choisir les chatons là-bas.
L'été dernier, selon des oui-dire, il y a eu aussi une épidémie, il n'y a pas eu de quarantaine et beaucoup de chats tués. Cependant, d'autres SPCA ont dit avoir tué des chats pour raison de trop plein, donc Montréal n'est pas une exception.
3) La SPCA Montréal n'est pas tellement transparente, là je suis d'accord mais je me concentre sur les points positifs.
Au sujet du Berger Blanc, il est important de transmettre l'info au plus grand nombre de personnes possible: Cette fourrière est à but lucratif, ils cherchent uniquement à faire des sous. Il est essentiel que la ville de Montréal leur retire le contrat.
Ils revendent nombre d'animaux aux laboratoire et ne facilitent en aucun cas que les gens retrouvent leur chat perdu. J'ai vu dans la section des chats perdus, des chats avec DES MEDAILLES ET LEUR NUMÉRO DE TÉLÉPHONE!!! J'ai moi-même téléphoné aux propriétaires (numéros sur les médailles et le Berger Blanc m'a dit qu'il m'était interdit de faire une telle chose. Les propriétaires étaient très heureux de mon geste. J'ai perdu toute confiance envers cet organisme qui n'est qu'une industrie déguisée sous des mensonges...
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