De plus en plus, j'entends des histoires d'horreur de mes contacts qui ont dû faire soigner leur animal. Surtout dans les cas dramatiques et d'urgence.
Et c'est sans compter ma propre chienne il y a deux ans qui m'est morte dans les bras finalement. Après $250 et des radiographies, aucun diagnostic. Pour moi il était évident qu'elle était à l'article de la mort quand elle est revenue de sa famille d'accueil et ça n'avait rien à voir de la façon dont ma chum l'avait traitée.
Le gros problème c'est que les vets ne savent plus poser de diagnostics. Ils s'en vont avec ce qu'on leur rapporte du comportement de l'animal et bifurquent tout de suite vers une radiographie et une prise de sang qui ne mènent souvent à rien de conclusif. Ils nous retournent à la maison avec une grosse facture, surtout s'ils l'ont gardé sous observation mais aucun diagnostic précis.
Le dernier cas en lice c'est ce contact qui m'appelle parce que sa chienne vomit et pisse le sang. Elle me demande si j'ai un bon vétérinaire à lui suggérer mais comme on n'a que nos vets pour les stérilisations, je ne peux l'aider. Alors elle se rend dans une clinique qu'elle connait:
Ma chienne qui pissait le sang l'autre jour m'a coûté 1021.00$ pour 2 jours et ils n'ont même pas été capables de me dire ce qu'elle avait eu malgré les prises de sang, les radios et le test du Parvo que je lui ai fait passer 2 fois et payer 2 fois. Anyway quand je suis allée la chercher pour empirer les choses ils m'ont demandé de sortir par en arrière avec la chienne car vu qu'ils ne savent pas ce qu'elle a eu ...au cas où ça serait contagieux!!! Quoi moi j'ai juste un refuge chez nous... pis je venais juste de leur donner $1000. Maudit vétérinaire de marde!!! Anyway je lui ai dit ma façon de penser au vétérinaire, comment ils nous en font manger de la merde nous qui n'arrêtons pas de fouiller dans nos poches pour aider les animaux et eux les criss de vétérianires qui supposément ont choisi leur métier parce qu'ils aimaient les animaux ils font fuck all pour nous aider à continuer de pouvoir en sauver d'autres car ils nous saignent ben raide avec leurs factures de fous et cela même si ils savent qu'on a un refuge. Je lui ai dit que je les comparais à un garagiste qui check notre voiture et qui supposément trouve un problème majeur et qui est dangereux de continuer à rouler comme ça et qu'il nous sort un estimé qui coute une fortune ben on n'a pas ben le choix de faire faire la réparation et là on paye et on sent qu'on se fait fourrer mais si on ne s'y connait pas en mécanique et bien on ne peut le prouver donc on se fie à lui et on paye, je lui ai dit que je me sentais exactement comme ça anyway ma chère j'en aurais encore long à te raconter.
Et on ne parle pas ici d'un super hopital vétérinaire mais d'une clinique de quartier.
Si vous avez le goût d'ajouter votre histoire, laissez nous un commentaire.
Mais définitivement qu'il va falloir dénoncer cette situation car on se fait avoir à tout coup et à tous coûts. C'est une forme d'extorsion.
dimanche 19 août 2012
mercredi 15 août 2012
Jusqu'où va la cruauté !
Et on ne parle pas ici du Québec profond, mais de Montréal et des villes limitrophes qui donnent des contrats aux fourrières à but lucratif.
Les bureaucrates et les élus n'ont pas cherché loin pour trouver une alternative aux fourrières cruelles suite au scandale du Berger Blanc. La seule réponse qu'on a eue c'était "il n'y a personne d'autre qui soumissionne".
Evidemment, avec les clauses inscrites dans le cahier de charge, y a pas un OSBL en mesure de faire un dépôt de $50,000 (sauf la spca, peut-être) pour s'assurer que son offre de services sera prise en considération.
Pourtant, ce n'est pas un mystère de gérer une fourrière et de s'assurer que les animaux trouvés sont remis à leurs propriétaires (ce que les fourrières ne font pas). Je l'avais dit au maire de Laval: donnez moi une bonne directrice générale et des $$$ et je vous donne une fourrière opérationnelle en-dedans de deux mois.
Comme par hasard, il a préféré le club privé, Johanne Tassé et Liza Frulla. Ça coûte plus cher, c'est pas efficace mais tellement valorisant de cotoyer les vedettes dans les médias.
Alors ma question est: avec ce qu'on sait de la cruauté des fourrières envers les animaux, du non-respect de leurs contrats, de la collusion entre les propriétaires de fourrières et le soupçon des enveloppes qui circulent pour revenir vers les élus et les bureaucrates, est-ce qu'on pourrait pas justement accuser tout ce beau monde de cruauté en vertu du Code criminel ?
L'article 446 dit: "Nul ne peut faire souffrir inutilement un animal".
Priver un animal perdu de son foyer en le revendant dans une usine à chiots, au point de vue psychologique et physique est le premier exemple qui pourrait être utilisé pour ce genre de plainte.
Mais à qui faire la plainte ? Le commandant Bertrand Taillefer du SPVM nous a répondu, quand on a voulu déposer une plainte contre le BB l'an passé: "mon contentieux me dit de ne pas toucher à ça".
Qui protège qui ? Qui protège ses $$$ de ristourne ? Ça reste à prouver. Plusieurs ont la réponse mais personne ne parle et ce sont les animaux qui en souffrent.
Les bureaucrates et les élus n'ont pas cherché loin pour trouver une alternative aux fourrières cruelles suite au scandale du Berger Blanc. La seule réponse qu'on a eue c'était "il n'y a personne d'autre qui soumissionne".
Evidemment, avec les clauses inscrites dans le cahier de charge, y a pas un OSBL en mesure de faire un dépôt de $50,000 (sauf la spca, peut-être) pour s'assurer que son offre de services sera prise en considération.
Pourtant, ce n'est pas un mystère de gérer une fourrière et de s'assurer que les animaux trouvés sont remis à leurs propriétaires (ce que les fourrières ne font pas). Je l'avais dit au maire de Laval: donnez moi une bonne directrice générale et des $$$ et je vous donne une fourrière opérationnelle en-dedans de deux mois.
Comme par hasard, il a préféré le club privé, Johanne Tassé et Liza Frulla. Ça coûte plus cher, c'est pas efficace mais tellement valorisant de cotoyer les vedettes dans les médias.
Alors ma question est: avec ce qu'on sait de la cruauté des fourrières envers les animaux, du non-respect de leurs contrats, de la collusion entre les propriétaires de fourrières et le soupçon des enveloppes qui circulent pour revenir vers les élus et les bureaucrates, est-ce qu'on pourrait pas justement accuser tout ce beau monde de cruauté en vertu du Code criminel ?
L'article 446 dit: "Nul ne peut faire souffrir inutilement un animal".
Priver un animal perdu de son foyer en le revendant dans une usine à chiots, au point de vue psychologique et physique est le premier exemple qui pourrait être utilisé pour ce genre de plainte.
Mais à qui faire la plainte ? Le commandant Bertrand Taillefer du SPVM nous a répondu, quand on a voulu déposer une plainte contre le BB l'an passé: "mon contentieux me dit de ne pas toucher à ça".
Qui protège qui ? Qui protège ses $$$ de ristourne ? Ça reste à prouver. Plusieurs ont la réponse mais personne ne parle et ce sont les animaux qui en souffrent.
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