mercredi 15 août 2012

Jusqu'où va la cruauté !

Et on ne parle pas ici du Québec profond, mais de Montréal et des villes limitrophes qui donnent des contrats aux fourrières à but lucratif.

Les bureaucrates et les élus n'ont pas cherché loin pour trouver une alternative aux fourrières cruelles suite au scandale du Berger Blanc. La seule réponse qu'on a eue c'était "il n'y a personne d'autre qui soumissionne".

Evidemment, avec les clauses inscrites dans le cahier de charge, y a pas un OSBL en mesure de faire un dépôt de $50,000 (sauf la spca, peut-être) pour s'assurer que son offre de services sera prise en considération.

Pourtant, ce n'est pas un mystère de gérer une fourrière et de s'assurer que les animaux trouvés sont remis à leurs propriétaires (ce que les fourrières ne font pas). Je l'avais dit au maire de Laval: donnez moi une bonne directrice générale et des $$$ et je vous donne une fourrière opérationnelle en-dedans de deux mois.

Comme par hasard, il a préféré le club privé, Johanne Tassé et Liza Frulla. Ça coûte plus cher, c'est pas efficace mais tellement valorisant de cotoyer les vedettes dans les médias.

Alors ma question est: avec ce qu'on sait de la cruauté des fourrières envers les animaux, du non-respect de leurs contrats, de la collusion entre les propriétaires de fourrières et le soupçon des enveloppes qui circulent pour revenir vers les élus et les bureaucrates, est-ce qu'on pourrait pas justement accuser tout ce beau monde de cruauté en vertu du Code criminel ?

L'article 446 dit: "Nul ne peut faire souffrir inutilement un animal".

Priver un animal perdu de son foyer en le revendant dans une usine à chiots, au point de vue psychologique et physique est le premier exemple qui pourrait être utilisé pour ce genre de plainte.

Mais à qui faire la plainte ? Le commandant Bertrand Taillefer du SPVM nous a répondu, quand on a voulu déposer une plainte contre le BB l'an passé: "mon contentieux me dit de ne pas toucher à ça".

Qui protège qui ? Qui protège ses $$$ de ristourne ? Ça reste à prouver. Plusieurs ont la réponse mais personne ne parle et ce sont les animaux qui en souffrent.

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