jeudi 26 novembre 2009

Alors, vous mangez encore du porc ??


LA BÊTISE SUBVENTIONNÉE
Vox editi, Jean Serge Turcot
Journal Vert, Sept.-Oct. 2009

La Presse du 17 août dernier nous apprenait que le gouvernement fédéral allait, une fois de plus, aider les producteurs de porc… en accordant de nouveaux prêts à ceux qui voudraient faire autre chose. Et bien sûr, les producteurs, en rendez-vous avec le ministre d’Etat à l’agriculture, Jean-Pierre Blackburn, ont mis leurs difficultés sur le dos de la grippe porcine (rebaptisée grippe H1N1) et justifié le déclin de leur « industrie ». Le gouvernement fédéral a prévu 75 millions de dollars pour ce nouveau programme.

Bien sûr, à notre avis, cette aide injustifiable serait un moindre mal, mais le gouvernement prévoit également un régime de prêts pour ceux qui voudraient relancer leur business et consacrera de plus 17 millions de dollars à un programme de marketing à l’étranger dans le but d’aider cette industrie polluante…

Précisons qu’au Québec, l’Assurance-stabilisation des revenus agricoles a versé plus d’un demi-milliard de dollars en compensation via la Financière agricole, monopole exercé par l’Union des Producteurs agricoles (UPA). Bref, en plus de polluer l’air et l’eau du Québec, les producteurs de porc siphonnent les fonds publics, en dépit de leurs pratiques inacceptables. Ainsi, par exemple, au lieu de ramasser les excréments des porcs qui vivent entassés, stressés et piqués, ils les mélangent avec de l’eau, ce qui forme ce qu’ils appellent du « lisier », qu’ils entreposent dans des réservoirs – plus ou moins étanches – et qu’ils épandent parla suite sur leurs terres et celles d’autres fermiers, qu’ils louent dans ce but, lisier qui se retrouve dans les rivières, à la suite de fortes pluies, quand ce n’est pas dans les nappes phréatiques.

Or, non seulement les citoyens québécois doivent-ils endurer l’odeur pestilentielle des fermes porcines dans leur environnement, mais leurs taxes doivent en plus servir à payer les municipalités pour dépolluer l’eau contaminée des cours d’eau. Et tant pis pour ceux qui ne le sont pas, telles les rivières Yamaska et L’Assomption, entre autres, dont les eaux brunâtres vont rejoindre le fleuve Saint-Laurent, puis coulent vers la mer, en empoisonnant au passage l’eau des habitants de centaines d’agglomérations riveraines, sans parler des effets sur la faune.

Bref, il faut savoir que 60% de la production porcine part à l’étranger mais que 100%des polluants et autres inconvénients restent ici et qu’en plus, nos gouvernements subventionnent grassement ces entreprises qui n’ont aucun respect ni pour leurs concitoyens ni pour ces pauvres bêtes maltraitées, confinées dans des attelages contraignants, bourrées d’antibiotiques et dont la chair frelatée se retrouve dans les rayons de nos supermarchés.

Voilà qui ne peut que révolter les consommateurs qui ont un minimum de conscience et de sens moral et se préoccupent de leur santé et de leur environnement. Quant aux politiciens qui acceptent de subventionner cette industrie moribonde, il reste à souhaiter qu’ils ne soient pas réélus. C’est hélas! Tout ce qu’on peut faire.

Jean Serge Turcot, Journal Vert

Ce texte rencontre exactement ma pensée et ce pourquoi je me bats. L’UPA fait aussi partie de la mafia animale. Ce syndicat d’éleveurs n’est préoccupé que par les $$$ et les animaux entre leurs mains souffrent et meurent dans de grandes souffrances. Il faut arrêter ça. La meilleure façon, c’est de cesser de manger du porc et toute autre viande. On ne s’en portera que mieux.

1 commentaire:

sylvie a dit…

bien moi Janine je suis a 100 % avec toi, ces maudites usines, pollutions a 500%, en plus de faires l'elevages pour les autres, qu'ils fassent donc leurs propres elevages, et tous en meme temps on devraient se donner un rendez vous , meme heure, meme poste, et delivrez tout ces porcs en meme temps et les laisser courrir apres leurs viandes, on pourrait rire un peu, et la planete est tannee de ses pollueurs, la fin s'en viens, le jour ou il n'y aura plus d'eau, il n'y aura plus rien de vivants