mardi 24 novembre 2009

Les enveloppes brunes

Les propriétaires de fourrières se sentent visés ces temps-ci et ils ont peut-être raison. Les mouvements s’organisent un peu partout mais on a eu notre leçon avec l’Inspecteur Canin et personne ne signera de lettre ouverte ou s’aventurera à parler au nom du groupe. Même avec la loi anti-SLAPP, on n’a pas besoin de traîner des morons pendant qu’on défend les animaux.

La raison pourquoi j’amène le sujet est qu’on a reçu, en travers notre site web un message d’un nommé Gilles Légère qui serait propriétaire de la fourrière de la rive-sud. Voici ce qu’il nous écrit :

A qui de droit, qui diffuse de fausses informations, qui a notre avis
sont diffamatoire sur notre entreprise (SCDD).

Veuillez cesser ce genre de salissage a défaut nous prendrons les moyens
légaux pour faire cesser ces rumeurs.


Veuillez agir en conséquence

Gilles Légère Président S.C.D.D Saint-Hubert Inc.


Notre recherchiste lui a demandé de préciser en quoi consistaient ces rumeurs mais on attend toujours des explications.

Tout d’abord on n’a publié aucune information sur sa compagnie et à moins d’avoir de l’information précise et confirmée par témoin, je n’entends pas lui donner de l’importance sur ce blog. Alors s’il a quelque chose à cacher et se sent coupable, c’est son affaire. Ça va sortir éventuellement et avec la protection de la loi anti-SLAPP, je serai la première à en parler.

Il a peut-être essayé de me faire écrire des choses en laissant croire des faux renseignements sur un animal perdu mais tout ce qu’on peut en dire à date, et qui est la vérité : il ne faut jamais amener un animal dans une fourrière au risque de l’envoyer à une mort certaine. Et ça vaut pour toutes les fourrières.

Pourquoi ? Pour la bonne raison que les québécois sont irresponsables face à leur animal de compagnie et l’abandonnent comme une vidange. D’ailleurs, les contrats de vidange sont aussi nébuleux et mal administrés par les municipalités que les contrats de fourrière. L’administration de ces contrats est laissée aux propriétaires des compagnies et en autant que les animaux ne courent pas les rues ou que les vidanges ne s’accumulent pas sur le trottoir, les élus municipaux se frottent les mains en se disant qu’ils ont fait une bonne job. Inacceptable.

En attendant, les employés de ces deux industries, à 80% des morons, trop payés pour ce qu’ils font, n’ont aucun remords à tout briser avec leurs camions, à répandre les vidanges partout ou bien à passer sur le corps d’un animal blessé sur la route pour l’achever. Et pour ça, j’ai un témoin.

La collusion qui existe dans ces deux industries pour le partage des contrats lucratifs entre les propriétaires des compagnies, les élus municipaux et leurs fonctionnaires ne peut nous rassurer sur le sort réservé aux animaux dans les fourrières.

Peu importe les beaux textes que la Morin se fait publier dans un journal local ou les deux pages que le Berger Blanc a obtenu dans le Courrier Laval, les propriétaires de fourrière amènent encore le maire diner le vendredi midi. Il nous faudra une enquête publique à la Ville de Mtl pour que tout ça soit étalé au public qui aime les animaux.

Même si les gars de fourrière n’ont pas inventé le système des enveloppes brunes, ils ont su et savent encore s’en servir.

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