mercredi 16 décembre 2009

Comment les municipalités voient les fourrières

Le Guide du Citoyen 2010 pour la ville de Laval vient de sortir. Il contient plein d’informations relatives à la vie municipale et de quartier mais ce qui attire toujours mon attention c’est le peu de cas que nos élus font de la protection animale.

En dessous du résumé du règlement pour chiens, deux lignes :
Des problèmes avec les animaux ? Communiquez avec le Berger blanc au 450 ….

Or, le Berger blanc, c’est le nom de la compagnie qui a le contrat de fourrière pour Laval mais combien de citoyens savent ce que c’est exactement ? Les citoyens sont loin de se douter de ce qu’un appel à cet endroit pourrait générer comme conséquences pour un animal. Aucune municipalité du Québec ne fait la promotion d’aide ou de protection pour les animaux, seulement le contrôle et ça, c’est l’horreur.

D’abord pour la bonne raison que Laval donne carte blanche à son gars de fourrière comme vous l’avez vu dans le Guide du Citoyen. Ce qui arrive à l’animal une fois que les employés de la fourrière entrent dans une résidence, leur importe peu. C’est là l’erreur et il faut que ça cesse.

Malheureusement la campagne électorale est terminée et le maire est retourné dans sa tour d’ivoire. Il faut donc éduquer le plus de citoyens possible quant aux conséquences de leur geste. Une fois l’animal ramassé ou apporté au local de la fourrière, il disparaît dans un système que seuls les gars de fourrière connaissent et se communiquent. On peut les compter sur les doigts de la même main et ils travaillent en équipe.

Un maître retrouvera rarement son chien perdu. S’il est de race, il est vendu avant de rentrer dans le commerce et si l’animal n’est pas stérilisé, il s’en va directement dans une usine à chiots dont les propriétaires travaillent de mèche avec les fourrières quand ils ne possèdent pas eux-mêmes le contrat de fourrière comme dans le cas de l’Inspecteur Canin.

Les chats sont gazés en arrivant. Comme ce n’est pas interdit par une loi, les fourrières possèdent toutes une chambre à gaz qui est l’instrument de torture par excellence pour disposer des chats. Même la spa de Sherbrooke en a une. C’est légal mais tout à fait immoral.

Alors comme on l’explique sur le site du RAPT, n’apportez jamais votre animal dans une fourrière et celui que vous trouvez encore moins. C’est l’envoyer vers un sort qu’il n’a pas mérité. Et peu importe ce que les employés du Berger blanc vont vous raconter, ce n’est qu’un tissu de mensonges pour gonfler leur business et cacher les manigances qu’ils font pour se procurer gratuitement les animaux qu’ils revendent ensuite dans les labos ou les usines à chiots. Et ça c’est quand ils ne rient pas de vous dans votre face parce que vous vous inquiétez du sort de votre animal perdu ou du chat errant que vous leur amenez. Ces gens ne sont pas crédibles mais se sont construit un système pour fonctionner dans le public sans se faire prendre. Le moins qu’ils en disent, le plus d’informations diverses et erronées données aux clients, plus personne ne s’y retrouve, donc, pas de preuve.

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