lundi 21 février 2011

Eureka! J'ai trouvé! C'est une culture!


Tout le gratin de la protection animale du Québec s'est émerveillé l'an passé du succès de la ville de Calgary à régler son problème de surpopulation animale.


Mais ce que les busybodies ont oublié c'est qu'au Québec, il n'y a pas eu d'éducation depuis 40 ans. J'étais du dernier kiosque que la spca de mtl a fait dans l'ouest avec Mme Beullac. Depuis, plus rien. Le C.A. de la spca semble penser que simplement leur existence est une forme d'éducation. Rien de plus faux.


Mais pourquoi ne pas aider les secouristes qui ramassent les chiens et chats abandonnés et leur trouvent un bon foyer, pourquoi ne pas offrir leur clinique trois fois par semaine pour stériliser les animaux des secouristes. On ne les invite même pas sur les décisions des "comités" et le meilleur exemple c'est encore le comité Kelley. Alors qu'on a invité l'Association des mushers, aucun refuge sans euthanasie n'y a participé. Ce n'est pas l'association des chiens de traîneaux qui va ramasser le trop plein de chiens dans Montréal, ce sont les secouristes.


La lecture des courriels qui passent dans ma boite et les divers liens sur Facebook m'ont permis de trouver les raisons et les manigances derrière l'oubli d'inviter les rescues:


C'est une culture


Au moins ces busybodies ont découvert que la définition de la surpopulation c'est qu'il y a plus d'animaux de compagnie pour adoption qu'il n'y a de foyers pour les accueillir. Ben bravo!!!


Depuis toutes ces années que j'essaie de voir pourquoi les spcas préfèrent tuer le surplus de leurs animaux de compagnie plutôt que de faire de l'éducation ou des blitzes d'adoption, c'est sûr que c'est moins d'ouvrage mais : c'est une culture.


La spa de Sherbrooke s'est équipée d'une chambre à gaz plutôt que de faire de la stérilisation massive ou de l'adoption de ses surplus. Elle sert probablement aussi de fourrière, c'est là que vient toute l'explication: on ne peut être à la fois un refuge sans euthanasie et une fourrière. Faux. C'est là-dessus que les américains travaillent et réussissent, je devrais dire: une société NO KILL.


Leur façon de penser: lorsqu'un refuge est plein, il doit euthanasier ou fermer sa réception. Si on est une fourrière on ne peut fermer la réception donc on euthanasie. Cette façon de voir les choses s'est faite depuis des décennies et est devenue une culture dans les spa et spca québécoises. C'est bien parce qu'avec cette notion, il n'y a plus d'excuses à donner au bon peuple qui se préoccupe du sort des animaux en surplus: c'est une culture.


Au lieu de s'en prendre aux secouristes et détruire leur réputation en les traitant de folles avec une maison pleine de chats, on peut tu travailler sur les solutions comme l'éducation et la stérilisation massive ? J'en ai assez de voir toutes bénévoles travailler sans arrêt en cherchant des solutions et de bons foyers pour leurs protégés quand les salariés de la spca se plaignent du stress de devoir euthanasier autant d'animaux et ne font rien pour aider à leur sauver la vie.


L'Ordre des vétérinaires s'est montré d'accord aux chambres à gaz, pourvu qu'on les appelle "cabinets d'euthanasie". La différence n'est que dans le verbiage, c'est la même façon cruelle de mourir et je ne suis pas sure qu'un chat blessé veut mourir de cette façon. En plus de ne pas aider dans une stérilisation à prix modiques, l'Ordre justifie les prix exhorbitants de ses membres en proposant de tuer les rescapés. Je voudrais bien mettre la main sur leur serment d'office.


Si on veut que ça change au Québec et voir la lumière au bout du tunnel, cette culture doit changer. Les spca rafflent tous les dons mais ne les réinvestissent pas dans l'éducation. Ce sont les secouristes qui éduquent le monde ordinaire "un par un" "one on one" comme on dit. C'est long mais au moins elles le font. Ce qui n'est pas le cas des busybodies qui sont plus préoccupés de se trouver un salaire faramineux comme Barnotti faisait dans le temps.


On pensait que ça changerait après son départ et qu'il y aurait plus de transparence. Faux. Avez-vous su, vous que la spca de mtl avait changé 3 fois de directeur durant la dernière année. Est-ce qu'il y a un(e) membre pour me dire s'il y a eu une assemblée générale annuelle en novembre 2010 ?




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