Le mois prochain marquera le deuxième anniversaire de la divulgation des atrocités qui avaient cours au Berger Blanc depuis des années. Triste anniversaire s’il en est.
Depuis des décennies j’en parlais, je dénonçais mais personne ne voulait écouter ou croire que des employés en uniformes bien proprets présentés à la télé comme des « experts » pouvaient faire partie de cette conspiration pour martyriser les animaux de compagnie qui leur étaient confiés.
Ben on a su que c’était pire que ça. Et ce qu’on a vu sur la vidéo ce n’est que la pointe de l’iceberg. Notre témoin nous en a raconté à tous les niveaux. Ça a duré depuis des années et ça dure encore.
Alors pourquoi, me demanderez vous ces salauds, ces propriétaires de fourrière continuent ils d’opérer sans être dérangés? Pourquoi leurs établissements n’ont-ils jamais été fermés ? Pourquoi continuent ils de vendre des animaux malades, de ne pas remettre à leurs maîtres les animaux retrouvés et continuer à opérer dans des locaux insalubres et à mentir au public ?
Du simple point vue de la protection du consommateur il y aurait lieu de faire enquête. Mais l’OPC s’en lave les mains. Les fraudes s,accumulent et on ferme les yeux.
Je ne prétends pas avoir les réponses mais voici quand même ma réflexion personnelle.
L’INDIFFÉRENCE DU PUBLIC ET DES MÉDIAS
Qui dit indifférence, parle de vous aussi. Etiez vous sur le trottoir l’an passé au premier anniversaire quand on a essayé de faire une manif pour le dénoncer ? Mais non, il pleuvait. Alors le tdc était mort de rire de voir une poignée d’irréductibles se balader devant son établissement qu’il avait fermé pour la circonstance. Si la rue avait été fermée par les manifestants, on aurait eu un impact. C’est la seule façon de déplacer les médias. Comme il pleuvait le petit journaliste de QMI a passé la manif au restaurant à côté.
Alors ne venez pas brailler sur mon épaule qu’il ne se passe rien quand vous ne faites rien vous-mêmes.
Puis il y a tous ceux et celles qui continuent d’apporter des animaux dans ces établissements. Par ignorance : où étaient-ils il y a 2 ans ? Sur une autre planète ? Par paresse, parce qu’ils ne veulent pas payer une euthanasie mais certainement pas par compassion. Ils sont trop cheap.
Puis il y a tous ceux et celles qui ne veulent plus en parler « dis moi le pas, je peux pas voir ça ». Ça aussi mène au fait que les tdc peuvent continuer d’opérer et de faire des $$$ sur le dos des animaux.
La meilleure façon de fermer un établissement c’est de lui faire perdre sa clientèle. Et ça, tous ensemble, on peut le faire. Mais rester derrière un écran d’ordinateur ou de votre téléphone intelligent ne réussira rien de tout ça. Pour aider les animaux il faut se chausser et sortir voir comment on peut agir. Oui, la paresse de vous toutes et vous tous est responsable de ce qui ne s’est jamais passé. Les crétins continuent d’opérer en toute impunité.
Alors faites un examen de conscience. Dans quelle catégorie vous situez-vous ?
IL FAUT CONTINUER A FAIRE DES PLAINTES
Malgré que le tdc essaie de nous faire croire qu’il a rénové l’édifice du boul. Henri-Bourassa, ce building est d’une insalubrité repoussante. Les cages ne sont pas lavées, les animaux ne sont pas nourris durant leur séjour. Le chat qu’une folle nous a apporté après lui avoir fait passer un séjour au BB n’avait pas eu d’eau ni de nourriture pour la durée des 5 jours. C’est même un miracle qu’il ait pu sortir de là.
Combien d’entre vous y sont allées, se sont pincé le nez mais n’ont jamais porté une plainte d’insalubrité à l’arrondissement de Rivière-des-Prairies ? Vous êtes coupables de négligence par indifférence. Arrêtez de me raconter les histoires, agissez !
Malheureusement, à la Ville de Laval, le contrat est géré par Mme Lemieux du service de police et les plaintes amassées par la jeune employée du 311 ne mènent nulle part. Oui, la police est aussi ici complice. Dès que la température froide lâche un peu je vais faire une autre visite au bureau-chef et essayer de rencontrer le directeur pour connaître son opinion sur le sujet.
A la ville de Mtl, c’est la même chose, comme à Charlemagne, comme à Repentigny, les élus et les bureaucrates ne prennent pas les plaintes de mauvais service et on se fait répondre que les courriels n’ont pas été reçus parce que l’employée chargée des courriels les supprime sans en tenir compte. Elle est complice aussi. Etes-vous une de celles-là ?
Ce qui nous amène à l’ultime raison.
UN SYSTÈME D’ENVELOPPES
La seule autre raison que je peux trouver pour que les policiers ne s’intéressent même pas à ces actes de cruauté malgré nos interventions, c’est qu’il y aurait eu des enveloppes qui ont changé de mains.
Je soupçonne depuis 30 ans que c’est la seule façon pour ce tdc d’obtenir des contrats qu’il ne remplit pas et qui sont quand même renouvelés. N’ayant aucun pouvoir d’enquête, évidemment que je ne peux rien prouver mais ça ne m’empêche pas de penser.
Tout le monde à qui on a essayé de porté plainte nous répond : « on a reçu instructions de ne pas toucher à ça ».
Comment un psychopathe peut-il s’en tirer après que la vidéo nous a bien démontré ce qu’il tolérait dans son établissement sans se soucier du sort des animaux contrairement à toutes les dispositions du Code criminel canadien et à toutes notions de bon sens ? Il y a un système plus fort que la police et les médias. Et c’est celui des pots-de-vin.
Non, je n’ai plus rien à perdre. Ce tdc a retrouvé mon adresse et j’ai eu droit à la petite Honda Civic noire aux vitres teintées stationnée devant ma porte quand j’arrive le soir. Pas rassurant. Et la police de Laval ne veut rien savoir. Il faudrait que je leur donne un numéro de licence. Mais je peux tu vous dire que lorsque l’espion me voit arriver la Honda décolle en emportant un peu d’asphalte. Les menaces je les ai eues directement aussi.
Alors pourquoi L’UPAC ne s’est pas intéressée encore aux contrats de ces fourrières qui ne rendent aucun service aux contribuables mais s’enrichissent avec des contrats faramineux ? Je parle ici du Berger Blanc, de l’Escouade Canine GL, de l’Inspecteur Canin, etc. Tous ces élus et bureaucrates aux yeux fermés bien durs pour ne pas voir la cruauté et comment les payeurs de taxes sont lésés. La seule raison que je peux voir c’est un système d’enveloppes. On a la preuve que c’est courant au Québec et je ne vois pas pourquoi ça n’expliquerait pas notre insuccès à faire fermer ces astis de places.
RIEN QU’À VOIR ON VOIT BIEN, QUAND ON VEUT RIEN VOIR, ON VOIT RIEN!
NE PAS INTERVENIR C’EST ÊTRE COMPLICE!
mardi 19 mars 2013
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