jeudi 5 décembre 2013

Sauvée par la peau des dents


Lundi passé (25 novembre 2013), après le départ des personnes impliquées dans la saisie des chats  de l’Opération Félix, les bénévoles ont pu rentrer dans le local pour inspecter les dégâts. Tout était sans dessus-dessous évidemment et ils ont essayé de ramasser un peu le désordre.

Bien leur en pris car en examinant chaque recoin pour voir si aucun n’avait été laissé en arrière par l’escouade, ils ont retrouvé tapie dans un module, la belle Orangina qui s’était faite toute petite pour ne pas être trouvée.

Plus brillante que l’armée qui courait les chats à gauche et à droite (j’aime mieux ne pas y penser), elle avait compris le sort qui attendait ceux qui se faisaient prendre et elle avait trouvé la cachette idéale.

Elle était parmi les quatre qui devaient être adoptés cette semaine, la chanceuse, elle est donc partie pour son nouveau foyer.

Le hic cependant, c’est que l’escouade en partant, avait refermé la porte du local où elle se trouvait et elle se serait vue abandonnée, sans nourriture ni eau, n’eut  été des bénévoles qui ont veillé sur toute l’opération.

Si le refuge avait été mis sous clé, sans vérification, elle aurait été prise au piège. Qui doit-on blâmer pour un travail aussi mal fait ? Ils sont rentrés en fous dans le refuge en énervant tous les chats, les ont embarqués dans le froid sans avoir été nourris mais en nous blâmant de ne pas l’avoir fait.

Peut-on faire une plainte à la police ? Je ne pense pas, ils faisaient partie du commando.

Orangina avait déjà été sauvée d’une situation dramatique, amaigrie et peureuse. On avait mis des mois à la sociabiliser. Il semble que sa famille adoptive l’aime beaucoup et qu’elle le leur rend bien.

Elle a un ange gardien pour elle toute seule car les autres n’auront eu aucune chance.

1 commentaire:

Cap Nature a dit…

Félicitation pour votre engagement. Seul le fait d'agir, même avec le minimum de moyen, mais avec grand cœur vous rend digne d'un ange. Trop peu de gens s'engagent à respecter et aider les animaux à bien vivre, alors ne nous étonnons pas que nos dirigeants aient une attitude calquée sur l'inconscience et l'attrait monétaire de la majorité de nos concitoyens ont.
Heureusement, aujourd'hui, la technologie permet facilement de conscientiser les gens, et espérons que nous allons pouvoir enfin pouvoir mettre un terme à ce temps révolu de l'esclavage des animaux comme ce fut le cas pas si lointain pour les hommes.
Madame Larose bon courage, nous avons besoin de gens tel que vous
Thierry