Alors que la moitié des québécois possèdent un animal de compagnie, que la société québécoise a été secouée par le documentaire de l’émission « Enquête » de Radio-Canada sur la cruauté à l’intérieur d’une fourrière privée, l’indifférence des médias face à l’agitation des mouvements de protection animale me fait peur.
Aucun journaliste ne veut dire les vraies affaires et personne ne s’est posé la question à savoir « pourquoi les auteurs de ces cruautés n’ont jamais été arrêtés ».
Au lieu de s’unir, les militantes et activistes veulent toutes partir leur propre mouvement, leur propre pétition qui ne mène nulle part, mais ont beaucoup de difficulté à recruter des adeptes. Elles n’ont rien compris. Comme elles veulent toutes avoir leur petit refuge pour sauver les chats, elles n’ont pas compris que si on s’y mettait toutes ensemble, on pourrait faire beaucoup plus.
Est-ce parce qu’elles ne voient pas la lumière au bout du tunnel ? Qu’elles ne voient pas la fin de cette cruauté organisée par les crétins qui abusent des animaux et les élus qui les cautionnent tout en harcelant les secouristes avec des règlements à la con? Quand l’inspecteure de la spca passe ses journées à suivre une secouriste de chiens à la trace pour la harceler et lui dire que son chien a fait de la m*rde au lieu de fermer une usine à chiots ou déposer une plainte contre Pierre Couture et sa femme pour cruauté, on a un problème de priorités et un problème majeur.
Des jeunes hommes, ex-employés du BB sont venus témoigner à visage découvert de ce qui se passait dans cette compagnie et on ne sait pas encore s’ils ont été rencontrés par les enquêteurs du SPVM. Les médias n'ont jamais posé la question non plus. De même qu'ils n'ont pas posé de questions sur la collusion entre les propriétaires de fourrières dans la région métropolitaine et pourquoi il n'y a toujours qu'un soumissionnaire: voyons donc, ils se partagent les contrats.
Meanwhile, back at the ranch, la Tassé propose une panoplie de règlements anti-animaux sans période d’éducation du public. Pour éviter de payer des amendes, les crétins vont simplement abandonner leurs animaux de compagnie dans la rue ou les apporter au BB et le cercle vicieux va recommencer à tourner.
Je le répète, tous les chiens n’ont pas été tués dans le sous-sol de la bâtisse du BB, beaucoup ont été vendus aux usines à chiots, les plus gros sont maintenant attachés à une chaîne dans une cour à scrap. J’ai vu la mine patibulaire des employés (ou propriétaires) de l’escouade K9 qui loue ses chiens comme système d’alarme et je doute que ces chiens soient bien nourris et bien traités.
Ce ne sont pas les amendements au P-42 que le ministre veut passer prochainement qui vont changer la vie de ces chiens-là. C’est nous autres, en s’unissant pour brasser des cages. Simplement transférer les courriels ne réglera rien non plus. Il faut s’impliquer physiquement. Imaginez, je demande simplement d’écrire au maire de mtl pour lui demander de faire arrêter les responsables des cruautés et personne n’est capable d’écrire un message, même si je fournis l’adresse.
Pôvres animaux!!!
mercredi 26 octobre 2011
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2 commentaires:
bravo janine, quelle lucidité, tu as bien raison, je partage tout à fait. Tu es une inspiration. Il faut s'unir!
C'est vrai qu'il faut s'unir mais je n'irais pas jusqu'à critiquer les gens qui, individuellement, prennent des animaux en famille d'accueil pour les faire adopter. Ou non plus les petits refuges. J'ai connu une dame qui a elle seule avec son petit refuge a placé dans des familles plus d'une centaine de chats, qui se seraient autrement retrouvés dans au Berger Blanc. Ça m'insulte quand du monde me sortent des déclarations comme qu'une personne ne peut pas faire une différence toute seule parce que je peux te garantir que les chats qui auraient fini à la chambre à gaz sans cette femme affirmeraient le contraire.
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