En plus de la collusion entre les propiétaires de fourrières privées pour s'adjuger des contrats, voilà que les bénévoles de rue qui aident les chats errants dans le quartier Villeray font face à une autre mafia: les crétins malfaisants.
La femme de l'autre côté les nourrissait, qu'elle dit. On a réglé le problème. Ils sont venus chercher tous ses chats. Moi, des chats qui manque une oreille, une jambe... Nous, nous en sommes occupés.
La secouriste est au désespoir - Imaginez, que les gens d'un bout de rue se sont organisés pour faire disparaître les chats. Ils ont fait venir le berger blanc qui les ont capturés. -
La société chiâle contre les crétins qui abandonnent leur chat dans la rue mais au lieu de les aider, ces chats abandonnés, cette même société a d'autres crétins, qui à l'autre bout, les font tuer. Est-ce qu'on a demandé au chat s'il voulait mourir ? Surtout de la façon dont le berger blanc s'en charge.
Nous n'avons pas l'assurance que la situation a changé dans le local du boul. Henri-Bourassa et que les employés sont plus compatissants envers les chats. Quoiqu'en disent le maire de Montréal et les bureaucrates, il n'y a pas de surveillance sur les euthanasies qui y sont pratiquées de même qu'il n'y a eu aucune enquête criminelle sur les activités passées dénoncées.
Les chats errants appartiennent à tout le monde. Ils sont un problème de société mais ils sont aussi une responsabilité de société. C'est la lacune au Québec, y a jamais personne de responsable.
La recherche a démontré que même si l'on capture et que l'on tue tous les chats dans une certaine ruelle, d'autres prendront la place. La nature ayant horreur du vide, si l'on tue tous les chats, ce sont les rats qui prendront la place. Société sans conscience, choisissez !!
Ça ne donne rien de demander d'autres lois et règlements. On en a déjà plein la face. Sauf qu'il n'y a aucun règlement de "protection". Si le Code criminel canadien en matière de cruauté animale est appliqué en Nouvelle-Ecosse, au Québec, aucun policier ne le connait.
Comme par exemple, dans Rosemont, ils ont passé en douce un règlement interdisant de nourrir les chats errants. Notre enquête a démontré qu'un seul crétin s'était plaint des chats dans sa ruelle. Les élus, Lavallée en tête, mal conseillés, ont décidé que si on cessait de les nourrir, ça réglerait le cas.
Ben j'ai des petites nouvelles pour eux autres. Même malades, même mal nourris, les chats errants vont continuer à se reproduire et à errer dans les mêmes ruelles. Sauf qu'ils mourront plus jeunes et dans de grandes souffrances ce qui va directement à l'encontre de l'article 446 du Code criminel canadien qui interdit de faire souffrir inutilement un animal.
Quand je vous disais qu'on en avait des lois, les élus s'empêtrent dedans et ont recours à leur contentieux qui nous revient avec des opinions sans allure.
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