lundi 15 avril 2019

Les inspections désordonnées du mapaq


Les inspections désordonnées du mapaq
Les dernières semaines on a vu plein de posts sur fb de rescues-chats qui se sont fait inspecter par le mapaq. J’ai mon opinion là-dessus mais j’aimerais avoir la vôtre.
1.   Les inspectrices disent toujours en arrivant à l’improviste qu’elles ont eu une plainte.
Rien de plus faux. Même si les plaintes sont supposées être confidentielles, les stats que le mapaq essaie de nous donner sur le nombre de dénonciations est impossible à vérifier. Sur leur répondeur ce n’est jamais clair, les raisons données ne sont jamais évidentes et les adresses non plus. Le mapaq prend bien soin de garder secret ce qu’il ne peut gérer et de ne pas répondre aux accès à l’information.
 De plus, la confidentialité des plaintes va nuire énormément à la victime en cas de poursuites car elle ne pourra pas interroger son dénonciateur. Ce qui est illégal et contre les chartes. De plus, cette supposée confidentialité ouvre la porte au oui-dire, aux mensonges, aux vengeances qui peuvent détruire des vies, des familles et des carrières.
Les inspectrices vont aussi ajouter (ce qui est un autre mensonge) pour justifier que vous les laissiez entrer « quand on a une plainte on se doit de tout vérifier ».
Or, dans bien des cas, ce qui a été laissé sur leur répondeur est tellement farfelu qu’elles doivent inventer des histoires pour se justifier. Quand l’inspectrice est venue à l’Opération Félix avec des policiers à 5 hrs de l’après-midi en criant « il faut que je rentre j’ai une plainte que vous avez des chatons malades » quand ça faisait des mois que je n’avais pas eu de chatons dans le refuge. Je ne l’ai pas laissée entrer et elle m’a calissé un ticket.
Aussi, avec ces fausses plaintes, pendant que vous vous cassez la tête pour savoir qui a ben pu faire une plainte anonyme, vous stressez (et les chats le sentent) devenez nerveuse et soupçonnez tout le monde. Ce n’est pas un climat sain. Les rescues ont déjà une vie tellement en dents de scie qu’elles n’ont pas besoin de vivre du harcèlement de la part du mapaq. Cette formule gestapo doit êre dénoncée.
Je les soupçonne plutôt de suivre les groupes sur facebook et de trouver les adresses par corrélation avec le ministère du revenu. A preuve, certaines rescues  n’avaient même pas de chats chez elles car elles utilisaient des familles d’accueil. C’est difficile de savoir ce qu’elles cherchent vraiment car leurs réponses ne sont que des mensonges.
2.   Dites vous bien que Leur première visite improvisée sert à mettre un pied dans la place. Prise de court, la rescue ouvre la porte et laisse entrer le démon.
Cette visite sert à faire un inventaire qui n’a rien à voir avec la protection des animaux ou une plainte. Combien d’animaux, quelle sorte, combien sont revendables (Petsmart à Toronto leur en achète plein) combien de transporteurs requis s’il y a saisie (les transporteurs sont préparés la veille et identifiés), quels mensonges et fabrications elle peut inscrire sur le mandat. Elle n’a plus besoin de plainte ou de témoin car elle a tout vu elle-même. C’est plus facile à décrire en y rajoutant des détails comme « une odeur nauséabonde ». Leur détail privilégié parce que elle peut dire n’importe quoi au juge, l’odeur ne se mesure pas. Le taux d’ammoniaque pourrait se mesurer mais je doute qu’elles soient capables de faire ça ou ne veulent pas.
3.   Le permis du mapaq. Ne sachant pas quoi dire si tout est en ordre, l’inspectrice va vous demander si vous avez votre permis. Question : est-ce qu’elles sont à faire un inventaire pour la sous-ministre qui veut nous garrocher un règlement contraignant dans la face ?  Ou faire assez de marde avec leurs collegues  spcas pour justifier leur existence et faire augmenter leur budget. ? A tout événement, il y a un désastre qui s’en vient et dans pas long.
L’agent de communications du mapaq avait avoué en pleine télévision lors du lancement du permis « ça va nous donner des adresses ». Or, les usines à chiots n’ont jamais demandé de permis mais lors de la visite, une enveloppe attend l’inspectrice. Seulement les éleveurs éthiques et les rescues-chats sont visés.
Après une visite, si vous l’avez laissée entrer, ATTENTION si l’inspectrice vous dit « tout est beau, la seule chose qui vous manque c’est votre permis » et elle vous donne une semaine ou 15 jours pour faire la demande écrite, et surtout envoyer les $$$. Si la rescue est anglophone, elle va donner un formulaire en français pour lui donner plus de troubles.
Mais ce n’est pas l’indication qu’un permis pourra vous mettre en règle et que vous l’avez échappé belle. Il y a toujours les p’tites naives « ben moi j’ai rien à me reprocher ». Ça n’a aucun rapport et vous n’êtes pas dans le « clear » parce que votre demande a été envoyée à Québec dans les délais.
Toute référence de votre vétérinaire ou de vos adoptants est inutile. Ça ne les intéresse pas. Elles ont l’esprit tordu et un but précis en faisant une visite, informations qu’elles ne partagent pas.
Pendant des semaines, Joyce faisait visiter son élevage éthique à Bonsecours. A chaque fois les inspectrices lui faisaient faire de nouveaux changements occasionnant des frais. Puis le matin que son mari est sorti de l’hopital, le mapaq a débarqué avec le 53 pi de la HSI, avec l’exact nombre de transporteurs requis et a embarqué tous ses chiens et quelques chats. La vet méprisante qui les accompagnait ne voulait même pas prendre les carnets de santé des chiots. Puis on a tombé sur Joyce à bras raccourcis avec des amendes faramineuses, son avocat l’a vendue et elle a plaidé coupable à tout ça en pensant sauver qq.chose. Elle a été condamnée à 65 ans sans posséder d’animaux (elle avait déjà 65) Pourtant, elle essayait simplement d’obtenir son permis. Sa vie ruinée, elle ne veut plus parler à personne.
Le lendemain qu’elle a plaidé coupable, tous ses chiens étaient déjà en vente à gros prix à la spa de Sherbrooke. Ses chiens étaient en santé, suivis par son vet et vaccinés.
Même chose avec le refuge pour chats de Lachine. Dans ce cas on sait d’où venait la plainte puisque la fille dansait dans la rue et a mis la vidéo sur sa page fb. Mais à la première inspection, même si les inspectrices étaient méprisantes, elles sont arrivées avez la police et tout pour s’assurer que la dame ouvre la porte, ben elles lui ont dit que tous les chats étaient en bon état, ils avaient de l’eau et de la nourriture en quantité, Le refuge était propre, même que le bénévole était sur place en train de faire du ménage. On lui a donné 15 jours pour obtenir son permis en lui laissant un formulaire en français alors que la propriétaire est anglophone; mais avant que les délais soient expirés, le mapaq est arrivé avec le nombre exact de transporteurs et la camionnette de la spca de l’ouest (oui, celle où le propriétaire a déjà été condamné au pénal) et a ramassé tous les chats. C’est ce qu’on appelle un RAID.
4.   L’impact de ces visites sur les rescues est important. Les chats ne s’en remettent jamais de se faire déranger dans leur maison et ressentir toute la négativité des inspectrices.
Pendant des mois la rescue va guetter qui arrive sur sa rue, va se demander si ses litières sont nettoyées, si le bol d’eau est propre, etc.  Alors que ces inspectrices n’ont JAMAIS travaillé dans un refuge, elles se permettent d’appliquer des critères écrits par la H$U$ des Etats Unis  pour faire plus de marde. C’est la méthode Gestapo.
La rescue va éviter de faire rentrer  qq’un chez elle, va s’isoler, juste au moment où elle a grandement besoin d’aide. Elle va se méfier de tout le monde (ce qui n’est pas mauvais, le monde est tellement méchant) mais ne saura jamais en qui faire confiance. Ces craintes s’appliquent aussi aux bénévoles qui offrent d’aider. Les taupes sont partout.
Je vois comme solution de se trouver un bon lobbyiste pour dépoussiérer toute la réglementation créée dans notre dos par la HSI, d’en aviser le ministre car on lui a caché bien des choses et il doit être mis au courant de la collusion de ses inspectrices avec les procureures de la Couronne pour porter des accusations aussi fausses qu’abusives. La corruption règne déjà dans les palais de justice, aussi bien essayer de les éviter.

5.   Est-ce que ces visites illégales sont permises par les chartes des droits. ?
Les avis sont partagés et ne sont pas plus légaux que les règlements.
En effet, nous voilà pris avec 3 paliers de règlements : le mapaq, la ville et la loi sur les chiens dangereux dont la réglementation va sortir prochainement. En clair, tout le monde veut rentrer dans les résidences. A date il n’y a que les policiers qui ont plein droit moyennant qu’il y ait personne en danger.
Autrefois il n’y avait que les pompiers qu’on pouvait soupçonner de voler lors de leurs visites. C’est à ça que servaient les bottes à hausse. Les tables de chevet étaient nettoyées.


Pour celles qui lisent l’anglais, je vous recommande la 2e édition du livre de Laura Bell  disponible en version papier ou ordi sur Amazon Canada:
Laura Bellhttps://static.xx.fbcdn.net/rsrc.php/v3/yq/r/jC78Rnw2Q2h.png?_nc_eui2=AeE0x2a_Ludi1dV01QvmNuSdRFJAXoTWwyPCdaAB-UnEg4Pn9DnO-S_DjyXy8D93oBcHHh3vpviIlkEW2pJAP9HeS2LfamQmz0xm6Ablvu66CQ Anything the attackers want it to be when prosecutors start throwing shit at the wall seeing what sticks. And when defense attorneys are in bed with the opposition at the local level, the cards are stacked against the defendents.

We cover several new topics in the 2nd Edition of our book, that also has a new title (The Animal Rights War: Lost Souls and Shattered Lives), additional true stories, more animal owners groups, associations, and organizations listed, etc.

From working with a larger number of defense attorneys for the past year, we realized we had to discuss defense attorneys, both private and public defenders, in the book, and the often corrupt local court systems where MOST Defendents don't have even decent (forget about good or excellent) representation in court for a few different reasons.

People are being branded as abusers, many will ultimately end up having to register as abusers, just like sex offenders, and that needs to STOP by educating people regarding their rights when it comes to their defense attorneys, whom are supposed to be their voice in court, but they instead often roll over time and time again and their clients are getting the short end of the legal stick.

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