Le
gouverneur de l'état du Maine disait en conférence de presse le
mois passé « Si je ne faisais pas d'erreur, je serais
reporter ». Signifiant par là que le public croit TOUT ce que
les journalistes rapportent à la télé ou dans les journaux.
Je
l'avais trouvé bonne mais hier j'en ai compris tout le sens. Après
avoir regardé deux fois plutôt qu'une l'émission 'Enquête'
présentée sur RDI et avoir vu Josée Dupuis se vanter d'avoir été
celle qui a dénoncé les usines à chiots alors que c'est Nicole
Joncas qui a poussé dessus pour qu'elle fasse une émission, qu'elle
a prétendu avoir dénoncé le Berger Blanc alors que c'est Nicole et
SPA Canada qui avaient tout monté pour l'émission mais la meilleure
c'est qu'elle a essayé de faire croire que suite à son reportage,
le BB avait été surveillé (ce qui n'a jamais été le cas, il n'a
même pas été bâdré) et qu'elle était derrière la loi 54
supposément sur la protection des animaux passée en décembre 2015.
C'est
beaucoup pour une seule personne.
Et
dire qu'on lui faisait confiance pour dénoncer le sort fait aux
victimes de raids par le mapaq et le vol des animaux. Plusieurs y
compris moi-même lui avons envoyé un dossier, maintenant je
comprends pourquoi on n'a jamais eu d'accusé de réception.
Elle
était passée du côté du club privé (spca, hsi, spa, mapaq) Je
parie qu'elle leur a même envoyé notre dossier. Elle était passée
du côté des AR (animal rights) Ce sont des activistes qui visent la
fin des animaux de compagnie, des élevages de toutes sortes mais
jamais ils n'ont été pour le bien-être animal. Ils se servent de
cette expression seulement si elle peut leur ouvrir des portes. Il y
a un monde entre 'animal rights' et 'animal welfare'. Entre le droit des animaux et le bien-être des animaux.
La
voir mentir en pleine télévision a été pour moi une grande
déception. Je pensais que l'émission 'Enquête' était sérieuse et
dénonçait les vraies choses. Comme je voudrais connaître PKP qui a
été leur victime cette semaine pour lui dire comment ces reporters
sont de la frime et je mets même en doute ce qu'elle a sorti sur les
femmes autochtones de Val d'Or. Dossier qui a mené au burnout de la
ministre de la sécurité publique; une autre carrière brisée mais elles ont dû prendre ça pour du dommage collatéral. Ça joue sale et ça joue dur.
Cette
dernière émission des filles d'Enquête était une suite de
congratulations et de se dire l'une à l'autre comment elles étaient
bonnes et efficientes. Or, quand on a besoin de se féliciter entre
nous du travail accompli pour que le public sache comment on est
bonnes, y a un gros manque et on s'aperçoit vite que peut-être le fonds
de leurs recherches derrière les émissions n'était pas sérieux ou
avait été manipulé.
C'est
vrai, les images ne mentent pas mais la manipulation et le montage de
certaines images peuvent amener le public à percevoir comme une dénonciation quelque chose qui
n'est pas vrai.
Au
final, les victimes de raids du mapaq ont été sauvées par la
cloche. Si Josée Dupuis s'était accaparé du dossier pour en faire
une émission, je ne peux plus croire que la vérité en serait
ressortie.
La vérité, c'est ce que les victimes de raids recherchent par
dessus tout car elles ont tout perdu, leur gagne-pain, leur fonds de
commerce, leur réputation et leur famille à quatre pattes à qui
elles tenaient par-dessus tout.